Pour la première fois depuis 2018, l’équipe nationale va se présenter sur le terrain pour un match sans Djamel Belmadi sur le banc de touche.
Ce sera une équipe nationale version Vladimir Petkovic que les supporters vont découvrir ce soir à 22 heures au stade Nelson-Mandela, à l’occasion d’une confrontation historique face à la Bolivie pour le compte du Tournoi Fifa Series. En effet, c’est la première fois que les Verts affronteront cette nation sud-américaine aussi bien en amical qu’en match officiel. Il s’agit, donc, d’une affiche inédite, qui verra les Verts se relancer sur des bases d’un renouveau, après la claque de la CAN en Côte d’Ivoire. «Nouveau coach, nouveau départ», résumera parfaitement le revenant Saïd Benrahma, à ce propos. Recruté par la FAF pour rebâtir une EN qui n’arrivait plus à tenir son rang et à justifier sa réputation dans les grands rendez-vous, Vladimir Petkovic passera, demain soir, son premier test, en tant que nouvel patron des Verts. La purge effectuée au sein du vestiaire avec des tauliers écartés (Mbolhi, Feghouli, Belaïli, Slimani, Mahrez), des jeunes promus (Guitane, Hadj Moussa) ou encore des black-listés graciés (Benrahma, Brahimi, Benzia) marquant déjà une rupture avec l’époque Belmadi, désormais révolue.
Une grande curiosité
Face à un sans grade du football sud-américain, réputé surtout pour sa tendance à piéger ses adversaires sur les hauteurs de la Paz, la sélection version Petkovic est grandement attendue par son public qui espère voir et constater un changement vers le mieux. En l’absence de ses habituels cadres, il parait désormais clair que l’EN qui se présentera sur l’herbe du Mandela-Stadium sera un onze new-look, avec des préceptes tactiques forcément différents de ce qu’on avait coutume de voir sous Belmadi. Et contrairement à ses deux conférences de presse animées jusque-là, avec les impensables problèmes de traduction qui ont malhabilement brouille son message, le large public n’aura pas besoin d’interprète demain soir pour comprendre la philosophie de jeu nouvelle que veut instaurer l’ancien driver de la Suisse.
Des absents à la pelle
On attend, donc, avec autant d’impatience que de curiosité de voir à l’œuvre cette équipe nationale à la sauce croate dans une soirée ramadhanesque qui marquera assurément un tournant dans la vie en vert de ce groupe renouvelé et remodelé. A signaler que la sélection nationale a enregistré des absences au sein de l’effectif que le coach a convoqué. Les Verts ont effectué leur deuxième séance d’entrainement, mardi, toujours pas au complet avant la rencontre face à la Bolivie. Absent la veille, Nabil Bentaleb est bien arrivé alors que Houssem Aouar lui n’est toujours parmi le groupe et pourrait carrément déclarer forfait selon nos informations. Sans oublier Bennacer, qui vient de quitter le regroupement, Benrahma qui poursuit les soins. Tout le monde attend de voir quelle sera le visage du onze de départ de cette équipe nationale version Petkovic.
Guitane – Hadj-Moussa : Le projet après-Mahrez en action
La rencontre de ce soir sera une occasion pour découvrir de nouveaux joueurs, notamment ceux que l’on prédit comme les successeurs du capitaine des Verts, Riyad Mahrez. Les deux joueurs évoluent dans le même contexte que celui de Mahrez faisant qu’ils seront sous les feux de la rampe. Rafik Guitane, a exprimé sa grande joie de sa présence au camp d’entraînement de Sidi Moussa. «Je suis très heureux et très fier de représenter les couleurs de l’équipe nationale et du peuple algérien. J’ai reçu un très bon accueil de la part des joueurs, qu’ils soient anciens ou nouveaux. Maintenant, c’est au tour du travail et la concurrence sera intense pour les postes. La compétition existe dans les plus grands clubs et cela ne m’effraie pas. Mahrez reste un grand joueur et je ferai de mon mieux pour fournir la moitié de ce qu’il a fait», a souligné celui. Pour sa part, Anis Hadj-Moussa a également affiché sa joie. «Je réalise enfin mon rêve d’être en équipe nationale. Je ne vais pas m’arrêter sur ça, je vais prouver que je mérite pour revenir le plus souvent possible. Certes, il y a une très grande concurrence sur mon côté droit, ça va m’aider et me pousser avec de grand joueurs à mes côté».
