Les deux finalistes se sont quittés sur un nul vierge. Le score piège par excellence. Le verdict est reporté, dans une semaine, au Caire. Les Ahlaouis auront, tout de même, l’avantage d’évoluer à domicile.
Au terme d’un parcours de combattant, nous avons fini par arriver au Stade olympique Hamadi-Agrebi de Radès pour couvrir la finale aller de la Champions League qui a opposé, ce soir, deux géants d’Afrique : l’Espérance de Tunis et Al-Ahly. Une vingtaine de kilomètres parcourus en une heure et demie dont 45 minutes complètement à l’arrêt dans un embouteillage monstre à quelque 300 mètres du stade.
Venons à présent au match proprement dit. Comme attendu, cette finale aller entre l’Espérance de Tunis et Al-Ahly a été très disputée, avec un jeu dur qui frôla par moments l’agressivité. C’était aussi un match très tactique.
Les “Sang et Or” ont créé tôt la première occasion du match. A peine 5’ de jeu et voilà Mohamed Ben Ali qui se faufila sur la droite avant de centrer pour Rodrigo Rodrigues dont la reprise de la tête passa légèrement à côté droit des filets de Mostafa Soubir. Une action dangereuse, de surcroît enregistrée trop tôt. Chose qui a poussé les défenseurs cairotes à durcir leur jeu, à la limite d’être dangereux par moments, Karim Fouad en particulier, averti par l’arbitre.
Le jeu dur des Ahlaouis s’est accompagné par un marquage individuel et un pressing sur le porteur du ballon, Yan Sasse, Houssem Ghacha et Rodrigo Rodrigues en particulier. Une approche défensive qui a réduit considérablement l’espace de jeu pour les attaquants “sang et or”.
Par ailleurs, le pressing opéré sur Sasse, Ghacha et Rodrigues a poussé le milieu central, Gailane Chaâlali, à tenter sa chance en tirant des 35 mètres, mais sa balle a fini sa course à côté gauche des filets (28’).
Côté egyptien, deux tentatives ont été l’œuvre du même joueur, Hussein El Shahat : deux frappes à la 17’ puis à la 25’ qui passaient à côté des filets de Memmiche.
En deuxième mi-temps, les débats ont été plus portés vers l’offensive. Les Ahlaouis ont commencé à sortir de leur réserve avec une tentative en deux temps à la 56’ : Hussein El Shahat a vu son tir dégagé par Ben Ali avant que Akram Tawfik ne tenta une deuxième frappe, dégagée par la défense “sang et or”.
Quelques minutes plus tard, une action rapide du côté des Espérantistes et la frappe de Roger Aholou de passer au-dessus de la transversale (61’).
Les deux entraîneurs, Miguel Cardoso et Marcel Koller, ont opéré des changements dans la perspective de débloquer la situation. En vain. Que des tentatives par ici et par là. Les attaquants ont manqué d’efficacité et de percussiob dans les 30 derniers mètres.
Les deux équipes se sont quittées sur un nul vierge, le score piège par excellence, et le verdict est reporté dans une semaine au Caire.
