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Eliminatoires Coupe du monde 2026 – Algérie : Un succès, qui ne doit pas cacher les imperfections !

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Eliminatoires Coupe du Monde 2026- Après une première période où l’Algérie était proche de la correctionnelle, les Verts ont brutalement réagi en deuxième pour repartir de Kampala City avec les trois points qui vont donner plus de sérénité à l’équipe avant la prochaine fenêtre Fifa (mois de septembre).

L’Algérie va, ainsi, garder, pour au moins neuf mois, la première place, mains il faudra montrer un tout autre niveau si elle ne veut pas rater son troisième Mondial de suite.

Les deux rencontres de l’équipe nationale en ce mois de juin restent une énigme pour les spécialistes et même Vladimir Petkovic ne pouvait expliquer ce qui n’avait pas marché lors des mi-temps (2 face à la Guinée et la 1re face à l’Ouganda), ni ce qui a changé en seconde mi-temps pour pouvoir à sa sortie du vestiaire.

Le patron technique des Verts s’est, en effet, contenté de remercier les joueurs pour leur grinta sans pour autant dresser la moindre analyse de la catastrophique entame de match de son onze ou tenter de justifier le regain de forme constaté au retour de la pause-citron et son incidence sur le résultat final. Or, tous ceux qui ont suivi cette empoignade entre l’Ouganda et l’équipe nationale se sont certainement attardé sur le niveau affiché par la charnière défensive centrale des Verts, composée de la paire Aïssa Mandi – Mohamed Amine Madani.

9 mois pour trouver une défense

Le but encaissé dès la dixième minute de jeu illustre, en effet, parfaitement ce manque de rigueur et de solidité défensives nécessaires à toute sélection qui ambitionne de se frayer un chemin vers le haut niveau international.

Dès lors, si une attaque aussi peu percutante que celle de l’Ouganda a pu causer autant de dégâts dans l’arrière-garde telle qu’imaginée et composée par le staff technique de l’EN, il faudrait sans nul doute craindre le pire pour l’imperméabilité des Verts au moment de croiser des attaquants de renommée mondiale ou des sélections connues pour leur puissance offensive. En attendant d’aller défier le Botswana pour le compte de la 5ème journée de ces éliminatoires de la FIFA World Cup 2026, Petkovic a désormais neuf mois devant lui pour trouver la formule idoine.

A ce sujet, si le rétablissement et le retour à la compétition de Ramy Bensebaïni lui sera forcément bénéfique, il lui faudra en parallèle chercher un remplaçant à un Mandi qui n’est plus que le fantôme du rassurant défenseur qu’il aura été lors de ses belles années rémoises.

Des réajustements tactiques obligés

Aussi, lui faudrait-il œuvrer à réajuster l’emplacement des pistons Atal et Aït Nouri de manière à offrir plus de garanties défensives en contrepartie de leur allant offensif. L’arrière-garde ne sera, en outre, pas le seul chantier ouvert de Petkovic à l’occasion des prochaines fenêtres internationales qui alterneront rendez-vous amicaux et éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2025.

Autant les milieux de terrain ont été sans intensité, sans impact et sans imagination, autant les attaquants auront, pour leur part, été poussifs et sans imagination aucune tout au long d’un premier half qui nous a rappelés les années sombres du football national.

Entre les limites montrées avant la mi-temps et le potentiel entrevu durant les quarante-cinq dernières minutes, le fossé est tellement énorme que Petkovic et son staff doivent, d’ailleurs, s’y engouffrer pour tenter de trouver des explications rationnelles à ce changement.

Aouar retrouvé ?

Après avoir grillé un joker à domicile face à une Guinée finalement pas si redoutable que cela comme en témoigne sa glissade au Maroc face au Mozambique, les Verts n’avaient aucunement le droit à une seconde contre-performance de rang sous peine d’hypothéquer grandement leurs chances de présence de l’autre côté de l’Atlantique à l’été 2026 lors de la grande kermesse du football mondial. Dans l’attente d’une analyse rationnelle qui expliquerait ce qui a changé à la pause, cette victoire à Kampala nous a, en somme, appris qu’un Aouar inexistant avant 18h pouvait se transformer en redoutable finisseur, qu’un Amoura sans jus pouvait rouler au super à l’heure de jeu où encore qu’un Benrahma transparent pouvait, quant à lui, se jouer d’une défense complète quand il n’est pas astreint à coller à la ligne de touche. Sans parler de l’avenir, mais Aouar jusque-là assez limité en sélection, a enfin apporté, grâce à sa vista technique, le petit plus qu’on demande à un grand joueur dans des moments de crise.

Benrahma, le but qui va le libérer ?

Enfin un but pour Saïd Benrahma en sélection nationale. L’attaquant des Verts a attendu 941 jours pour retrouver le chemin des filets avec les Verts et ce n’est pas les matches qui lui ont manqué. Plus de deux ans (2 ans, 6 mois et 28 jours) d’attente, c’est certainement une délivrance pour un attaquant.

Benrahma, qui jouit de la confiance de Petkovic, a reconnu que l’équipe n’a pas bien tourné face à l’Ouganda, mais le plus important ce sont les trois points. «Hamdoulilah, on a gagné et pris les 3 points. Nous avons essayé de rester positifs et concentrés tout le match, et ça a payé. Nous avions à cœur de rendre heureux les Algériens. Le contenu n’est pas parfait, mais ce n’est que le début, inshaAllah», a indiqué Benrahma.

Et d’ajouter : «Je connais nos supporters, ils aiment trop le football et je comprends ce sentiment après la défaite contre la Guinée. On avait à cœur de se rattraper, le contenu n’était toutefois pas parfait. J’espère qu’ils sont fiers de nous».


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