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CAN 2023 : Quid de l’entretien des infrastructures sportives construites pour la compétition

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Si à l’unanimité la presse ivoirienne, voire internationale s’accorde sur la réussite de cette CAN 2023, tous se posent la question sur la suite à donner aux différentes infrastructures sportives réalisées dans ce cadre. Même si des agents sont formés pour la circonstance, des doutes subsistent quant à la faisabilité.

La Côte d’Ivoire à réussi l’organisation de cette CAN, et personne n’en doute. Mais les stades construits et les pelouses d’entraînement restent un os dans la gorge des autorités en charge du football du pays. Si une partie de l’inquiétude est réglée avec la formation des agents à cet effet, il n’en demeure pas moins que des questions taraudent encore les têtes. Appelé à se prononcer sur la suite à donner à ces infrastructures réalisées à coût de milliard, certains journalistes ont rassuré le peuple. Des mesures sont prises.



Pas de panique, les stades seront entretenus

Pour Sekongo Kassoum de igbeke.com, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Tout est mis en œuvre pour ne pas abandonner ces infrastructures. « Je ne pense pas que l’entretien des 6 grands stades posera un véritable problème pour la Côte d’Ivoire. Le gouvernement a anticipé cette situation en créant l’Office National des Sports, chargé de la gestion des infrastructures sportives du pays. Je suis convaincu que cet établissement pourra faire face à ce défi et assurer l’entretien des stades. De plus, la remise des stades aux clubs locaux après la compétition permettra de les utiliser régulièrement et de prévenir leur dégradation. », nous explique t-il en toute confiance.

De son côté, Richmond N’Goran va loin en donnant des chiffres. « L »état ivoirien a déjà pris des mesures pour l’entretien des stades, il y a eu le recrutement de 5000 jeunes qui sont formés au métier du Sport dont l’entretien fait partir, mais aussi l’état travaillera avec des structures privés outillées en entretien des stades et pelouses seront aussi présentes pour mieux prendre en charge ses infrastructures qui ont coûté beaucoup à la Côte d’Ivoire. Donc pour ce fait, nous ne devrions pas nous inquiéter. », a renchéri le responsable de l’OCG TV.

La balle est dans le camp des autorités

Mais entre la théorie et la pratique, il y a un fossé. Malgré ses mesures prises, certains de nos interlocuteurs attendent des décisions fortes de la part des autorités. «La CAN laissera un gros héritage à la Côte d’ivoire. C’est à l’Etat ivoirien et à la Fédération ivoirienne de Football de prendre les dispositions idoines pour entretenir cet héritage. Aujourd’hui la Côte d’ivoire a à sa disposition 6 magnifiques stades et 24 terrains. Je pense que la Côte d’ivoire a les moyens d’entretenir ces installations avec les volontaires qui ont pris part à cette belle compétition. Ils pourront mettre à la disposition du pays leurs compétences acquises auprès des experts du domaine. », fait savoir le journaliste sportif Dramane Coulibaly.

« Ça va être vraiment difficile, l’entretien des stades après la CAN. 6 Stades et 24 terrains d’entraînement qui répondent aux normes de la CAF et même de la FIFA. Déjà après cette CAN, tous les clubs de toutes les divisions retourneront dans leurs villes d’origine pour recevoir les matchs dans ces stades, et donc l’entretien de ces infrastructures reviendra aux clubs mais aussi aux Mairies de ces différentes villes. On attend vraiment les décisions fortes du ministère des sports et du cadre de vie dirigé par Robert BEUGRE MAMBE et de la fédération ivoirienne de football, Yacine Idriss DIALLO à cet effet. », a martelé Ange Koffi de Gbêkê FM.


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