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Algérie: Une défense gruyère qui interroge

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Les deux premiers matchs de Vladimir Petkovic à la tête de la sélection d’Algérie ont été une grande réussite sur le plan offensif. Mais défensivement, c’est lamentable, tout est à refaire ou presque.

L’Algérie version Petkovic a montré de très bonnes valeurs, lors de la trêve internationale de mars. Le Bosnien a mis en place une équipe disciplinée tactiquement, rigoureuse dans les phases offensives même si tout n’est pas parfait. Mais le véritable problème de cette équipe en pleine nouvelle ère, c’est sa défense. Face à la Bolivie et l’Afrique du Sud, on a vu une défense aux abois dans un état piteux. En deux rencontres, la charnière défensive a été malmenée et ridiculisée, en encaissant cinq buts.

Une défense généreuse

Le véritable chantier de Petkovic pour les prochains matchs, c’est au niveau de la défense. Face à la Bolivie et l’Afrique du Sud, le secteur défensif algérien s’est montré très hésitant et complaisant. Il y a eu un certain manque de synergie qui s’est fait noter dans cette défense. Sur les cinq buts encaissés contre Boliviens et Sud-africains, quatre proviennent des erreurs défensives. Les deux buts encaissés face à la Bolivie sont des cadeaux des défenseurs, le plus flagrant, c’est la boude d’Aïssa Mandi.

Face également à l’Afrique du Sud, la défense algérienne a fait preuve de grande générosité. Le première réalisation des Bafana Bafana est intervenue suite à une perte de balle de Yacine Brahimi qui essayait de récupérer une passe d’Aïssa Mandi non loin de la surface de réparation. Le troisième but sud-africain inscrit par Iqraam Rayners ne devrait jamais venir, si la défense n’avait pas laissé des espaces.

Une défense en manque de confiance

Les errements défensifs constatés lors de la trêve de mars sont liés à un manque de leader dans ce secteur clé. Rayan Aït-Nouri est bon, mais il n’a pas encore la carrure de prendre cette défense sur ses épaules. N’en parlons plus d’Aïssa Mandi qui fait preuve de légèreté et d’inattention. Il a été le maillon faible de cette charnière défensive.

Vladimir Petkovic devra stabiliser son secteur défensif, avant les grands rendez-vous. Si non, il échouera lamentablement dans sa mission comme Djamel Belmadi à la récente CAN, où la défense algérienne avait étalé ses lacunes.

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