Mercato foot : L’Athletic Club a officialisé le retour d’Álex Padilla pour la saison 2025-2026, après un passage remarqué de six mois au sein des Pumas UNAM. Le club basque a levé la clause de rachat du gardien de 21 ans, formé à Lezama, et l’a engagé jusqu’en juin 2029. Ce choix s’inscrit dans une logique claire de continuité et de gestion interne des postes clés, alors que Julen Agirrezabala part en prêt au Valencia CF.
En devenant la doublure d’Unai Simón, Padilla retrouve une position stratégique dans l’effectif dirigé par Ernesto Valverde. Il connaît déjà le cadre, ayant disputé cinq rencontres avec l’équipe première la saison passée, avant son départ pour le Mexique. Cette expérience à l’étranger lui a permis d’enchaîner les matchs à haut niveau, un tremplin qui pourrait renforcer sa compétitivité à son retour.
Une progression accélérée au Mexique
L’aventure au Mexique n’a pas démarré sous les meilleurs auspices. Arrivé en janvier 2025, Padilla a d’abord été relégué sur le banc au profit du jeune Pablo Lara. Mais le remplacement de Gustavo Lema par Efraín Juárez a changé la donne. Le portier espagnol d’origine mexicaine a su s’imposer, disputant 18 matchs toutes compétitions confondues (12 en Liga MX, 6 en Concacaf), avec 26 buts encaissés et 4 clean sheets à son actif.
Il a fait ses débuts lors de la Concacaf Champions Cup face à Cavalry FC, avant de découvrir la Liga MX dans un contexte tendu, le Clásico Capitalino contre l’América. Ces expériences en terrain hostile témoignent d’une certaine maturité acquise en peu de temps.
Un retour préparé dans la discrétion
L’absence de Padilla lors de la présentation officielle des Pumas pour l’Apertura 2025 laissait déjà entrevoir un retour proche à Bilbao. La direction de l’Athletic n’a pas tardé à officialiser l’opération, confirmant sa volonté de miser sur un joueur qu’elle connaît bien, et qui revient avec un vécu international non négligeable.
Ce retour représente plus qu’un simple ajustement d’effectif. Il s’agit d’un pari sur la continuité, la formation maison et l’intégration progressive d’un gardien qui a déjà goûté à la pression des grandes affiches, au Mexique comme en Espagne.
