La Suisse n’est pas un pays du football par excellence. C’est même une nation qui ne fait pas du sport roi sa discipline préférée.
Alors des joueurs et des joueurs de renom qui s’exportent, il y en a pas foule. Juste quelques « cas » disparates dans un monde dominé par le produit sud-américain et celui venant d’Europe, de France en particulier.
Comme footballeurs, la planète a en mémoire les frères Hakan et Murat Yakin, Shaqiri, Lichteiner, Granit Shaka, Alexandre Frei, Seferovic et Embolo.
Pour les entraîneurs, c’est beaucoup moins nombreux et très peu prisé surtout. Il y a eu Daniel Jeandupeux, Lucien Favre qui a mené haut le Borussia Dortmund, un degré moindre Urs Fischer, Martin Schmidt ou Marcel Koller ou Raoul Savoy.
La plupart d’entre eux ont réussi leur carrière en Allemagne. Pour l’anecdote, ce sont des sportifs aux origines diverses. Italiens, espagnols, turcs, slaves et africains.
La Suisse qui a pris part à douze phases finales du Mondial et trois quarts de finale (1934,1938 et 1954) et seulement 5 tournois européen des nations n’exporte que là où les conditions optimales sont offertes.
C’est rare de trouver des joueurs ou des entraîneurs s’inviter en Afrique.
Enfin, le nouveau sélectionneur national algérien Vladimir Petkovic sera le cinquième à travailler en Algérie. Avant lui, quatre compatriotes Alain Geiger et Raoul Savoy ont coaché en Algérie.
Geiger a dirigé la JSK, l’ESS, le MCA et le MO Béjaïa, Luc Eymael a effectué une pige au MC Oran alors que Savoy a été entraîneur du MC Oran et de le MC El Eulma.
Ceci sans oublier Pierre-André Schurmann qui a été sélectionneur de l’équipe olympique Algérienne.
Dans l’ordre de mérite, si Geiger a eu des titres avec l’ES Sétif et Schurmann a qualifié l’EN olympique aux JO de Rio de Janeiro, Savoy et Eymael ont été renvoyés au bout de quelques matchs.
