Espagne Foot : Lors de la 8e journée de la Liga espagnole, le Civitas Metropolitano fut le théâtre d’un incident majeur ayant perturbé le déroulement du derby entre l’Atlético Madrid et le Real Madrid. Alors que le score était à l’avantage des visiteurs, un événement regrettable est venu assombrir cette rencontre tant attendue.
Le portier Madrilène, Thibaut Courtois, ancien joueur de l’Atlético, a été pris pour cible par une partie des supporters Colcheneros, mécontents de sa réaction après l’ouverture du score en faveur du Real (64e minute). Des projectiles divers, dont des briquets et des bouteilles d’eau, ont été lancés en direction du gardien Belge, obligeant l’arbitre à interrompre la partie pendant plus de dix minutes.
Des sanctions lourdes à prévoir pour l’Atlético Madrid ?
Cet incident, qui n’est pas sans précédent dans le football espagnol, pourrait exposer l’Atlético Madrid à de sévères sanctions, conformément aux règlements de la Fédération Royale Espagnole de Football (RFEF) et de la Liga. En effet, les textes en vigueur en son article 15, intitulé : de la responsabilité des clubs, stipulent des mesures strictes pour garantir la sécurité des acteurs du jeu et prévenir de tels comportements dans les stades.
Les sanctions potentielles auxquelles l’Atlético Madrid pourrait être exposé sont multiples. En premier lieu, des amendes financières conséquentes sont souvent appliquées, calculées selon la gravité des incidents. Toutefois, dans les cas de récidive ou d’incidents majeurs tels que celui ayant provoqué l’arrêt prolongé de la rencontre, des sanctions disciplinaires plus sévères peuvent être envisagées.
Quelles sont les options prévues par les règlements ?
Les règlements prévoient diverses sanctions en fonction de la nature et de la récurrence des incidents :
1 – Amendes financières : Les clubs responsables de tels débordements peuvent être lourdement sanctionnés sur le plan financier. Les montants peuvent varier en fonction de la gravité des événements, allant de simples avertissements à des sommes considérables en cas de récidive.
2 – Fermeture partielle ou totale du stade : Si l’incident est jugé particulièrement grave ou s’il s’agit d’une répétition de comportements similaires, la RFEF peut ordonner la fermeture partielle ou totale du stade. Cela signifie que certains secteurs, voire l’ensemble des tribunes, pourraient être fermés lors des prochains matchs, contraignant ainsi l’Atlético Madrid à jouer à huis clos.
3 – Suspension de matchs : Bien que cette mesure soit rarement appliquée, des incidents majeurs peuvent entraîner l’annulation ou la suspension de rencontres. La ligue veille à maintenir l’intégrité du jeu tout en sanctionnant fermement les comportements violents.
4 – Déductions de points : Dans les cas extrêmes, lorsque l’intégrité physique des joueurs ou des officiels est menacée, la RFEF peut infliger des sanctions sportives à l’équipe fautive, allant jusqu’à la déduction de points au classement général.
Une enquête en cours
La RFEF aurait déjà ouvert une enquête sur l’incident, et l’Atlético Madrid pourrait bien subir les conséquences de cette dernière. Le club pourrait notamment faire face à la fermeture partielle du Civitas Metropolitano pour deux à trois matchs, une sanction proportionnelle à la durée de l’interruption du jeu et à la nature des jets de projectiles.
Il convient de noter que de telles mesures sont mises en place pour dissuader ce type de comportements et protéger l’image du football espagnol. La RFEF collabore étroitement avec les autorités locales et les clubs afin d’assurer la sécurité dans les stades et prévenir de tels débordements à l’avenir.