C’est la reprise des entraînements pour certains clubs de la Ligue 1 Mobilis, mais ces derniers n’ont pas tous bouclé leur campagne de recrutement alors que d’autres n’ont toujours pas de coach. Africa Foot United fait le point.
Dans moins de deux mois, débutera le championnat de Ligue 1 professionnelle Mobilis saison 2024/2025, soit le 14 septembre, c’est-à-dire une semaine après les élections présidentielles anticipées.
C’est donc la rentrée des classes pour plusieurs clubs qui ont repris le chemin des entraînements sans pour autant avoir bouclé leur marché estival des transferts, alors que pour certains la problématique de l’entraîneur et du staff technique n’est toujours pas tranchée.
Il y a quelques jours, on faisait le point sur les coachs de la Ligue 1. Depuis, les choses ont plus ou moins bougé puisque deux clubs qui devaient se séparer de leurs entraîneurs respectifs ont fini par mettre la main sur un nouveau coach. Il s’agit de l’USM Alger qui a vu débarquer le tunisien Nabil Maâloul (61 ans) en remplacement de l’espagnol Juan Carlos Garrido afin de mener le club de Soustara à atteindre ses objectifs.
Jouissant d’une grande expérience, notamment par rapport au football africain, et d’un parcours riche, parsemé également de consécrations, Mâaloul, va vivre sa première expérience en Algérie sous les couleurs de l’USMA qui a hâte de retrouver les sommets et les titres surtout.
Le CR Belouizdad, a fini lui aussi par se séparer de son désormais ex-entraîneur, le Brésilien Carlos Paqueta. Malgré avoir décroché la Coupe d’Algérie en fin de parcours de la saison 2023/2024, les dirigeants du Chabab, fidèles à leurs habitudes, ont préféré changer de coache en engageant le français Corentin Martins (55 ans), passé déjà par le Paradou AC la saison dernière.
Le CS Constantine, troisième au classement et qualifié en Coupe de la Confédération, a tergiversé pendant plusieurs jours avant qu’il n’entérine définitivement le départ d’Abdelkader Amrani. Le vieux club Constantinois cherche toujours un coach au moment où plusieurs noms défilent, tels que Kheireddine Madoui, Nabil Kouki et même Serge Romano, l’adjoint de l’ex-sélectionneur national Djamel Belmadi.
Ce n’est pas le cas pour l’Entente de Sétif, où la piste Réda Bendris s’est finalement précisée et le nouvel entraîneur a d’ores-et-déjà entamé son travail à la tête de la barre technique. Bendris, qui connaît bien la maison, a été le choix du manager Abdelkrim Bira en qui les responsables du club ont fait confiance pour ouvrir une nouvelle page avec des compétences algériennes.
L’ASO Chlef, qui a scellé le départ de Chérif Hadjar parti chez le nouveau promu, l’ES Mostaganem, a ouvert de nouveau la porte à l’enfant du club, Samir Zaoui, l’ex-coach du SKAF Khemis Miliana. Suspendu pour six mois, le 2 mai dernier, Zaoui a vu sa peine réduite à quatre mois ce qui lui permettra d’être sur le banc de touche de son équipe au coup d’envoi de la saison.
Le Paradou AC, lui, a vu arriver la semaine dernière son entraîneur, le tunisien Radhi Jaïdi qui a paraphé son contrat pour une nouvelle aventure avec le club formateur par excellence. L’heure de la reprise a également sonné pour les Pacistes qui continuent à finaliser avec leurs dernières recrues pour enfin entamer le travail foncier d’avant-saison.
Pour le reste des clubs, seul le MC Oran semble avoir gardé son entraîneur, Youcef Bouzidi, en lançant une vaste campagne de recrutements, alors que tous les autres sont tous dans l’expectative, à savoir l’USM Khenchela avec Moufdi Cherdoud, l’US Biskra avec Mounir Zeghdoud, le NC Magra avec Liamine Bougherara, le MC El-Bayadh avec Abdelhak Belaïd et la JS Saoura avec Fouad Bouali
Quant au nouveau promu, l’Olympique Akbou, la direction a finalement décidé de tourner la page Mourad Karouf pourtant l’artisan d’une accession historique avec le club de la Soummam.
Il est utile de souligner, dans la continuité de ce qu’Africa Foot United avait déjà abordé, la différence de moyens dont disposent les clubs de la Ligue 1 se fait également ressentir non seulement dans le recrutement des joueurs et le train de vie, mais aussi dans la difficulté de maintenir les entraîneurs déjà en place qui, souvent, ont des arriérés impayés qui les obligent à changer d’air.
Situation des entraîneurs de la Ligue 1 Mobilis