Cette fois, c’est la rupture définitive entre Abdelkader Amrani et le CS Constantine. Un aller sans retour.
Alors que l’équipe s’apprête à repartir pour une nouvelle saison sous la férule de l’entraîneur Tlemcenien, ce dernier décide de claquer la porte, sans retour.
Sa rencontre aujourd’hui avec le nouveau président du Conseil d’administration Tahar Chilla a scellé la séparation.
Amrani qui avait accepté de reprendre du service après une première démission signifiée à l’ancien PCA Abdelghani Gourari, a compris qu’il ne peut appliquer sa feuille de route. Celle-ci comprenait la libération de six joueurs de l’ancien effectif.
Un motif qui était derrière sa première décision de quitter les Vert et Noir. Aujourd’hui, à la fin de la réunion Amrani fera savoir que son plan consistant à confier le recrutement à Yacine Ferssadou n’a pas été adopté.
Pis, les joueurs à libérer ne l’ont pas été. Ce qui l’a exaspéré et l’a poussé à ne plus cautionner la démarche de l’administration du club.
Selon différentes sources, ce départ est la conséquence directe de l’interférence de certains agents de joueurs qui voulaient imposer à Amrani leurs « clients « .
Incapables de lui dicter le chemin à suivre, ces managers ont poussé la direction du club à chercher des prétextes pour se débarrasser de l’entraîneur Abdelkader Amrani. Un jeu malsain que le technicien Tlemcenien n’a pas toléré préférant se retirer.
« J’étais honoré par mon passage au CSC. J’ai fait de mon mieux et j’espère que les supporters ont été contents de ce que l’équipe a réalisé cette saison. Je souhaite le meilleur pour le club. », dira-t-il, le cœur pincé.
