La sélection RDC est l’une des équipes qui ont déjoué les pronostics au cours de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations. Inattendue, elle est parvenue à aller loin dans cette compétition. Les Léopards ont donc réalisé une épopée mais avec un goût d’inachevé puisqu’ils pouvaient mieux.
La RDC était un outsider avant le démarrage de la CAN. Pour plusieurs observateurs, l’équipe ne pouvait aller au-delà des huitièmes de finale. Mais elle a surpris non seulement par sa performance mais aussi dans son jeu. C’était une équipe de la RDC assez plaisante et combative avec des joueurs qui ont révélé leur potentiel à l’image de Yoane Wissa, Chancel Mbemba et Arthur Masuaku. C’est d’ailleurs la seule sélection qui a réussi à glaner 6 trophées d’homme du match au cours de la compétition avec 5 joueurs différents. La preuve que l’impact de la sélection au cours de la compétition. Une équipe inattendue mais qui a prouvé l’étendue du talent de son effectif.
Du rêve à la désillusion
C’était devenu possible aux Léopards de soulever le trophée de la CAN à partir des quarts de finale. Après avoir éliminé l’Égypte en huitièmes de finale, la RDC a remporté le tour suivant avec la manière face à la Guinée. Du coup, l’équipe de Sébastien Desabre était Favorite pour le sacre. Tous les signaux étaient aux verts pour les Léopards avant d’aborder les demi-finales. Un mental fort, un bon fond de jeu et une combativité. Malheureusement, le conte de fée s’est arrêté en demi-finale. Face à la Côte d’Ivoire, les Léopards étaient version Can étaient méconnaissables, incapables d’être dangereux et timorés face au jeu développé par les Éléphants. En conséquence, ils s’inclinent et brisent le rêve de remporter une troisième étoile.
Le péché de l’inefficacité
Après avoir surpris et fait rêver, la RDC se plante aux portes de la gloire. L’épopée est au goût d’inachevé et cela peut s’expliquer. Les Léopards ont péché par l’inefficacité des attaquants. Ils auraient pu faire exploser la plupart de leurs adversaires mais ils n’ont jamais pu concrétiser le quart de leurs innombrables occasions de buts. Cette faiblesse a plombé leur participation à la CAN.