La 34e édition de la CAN 2023 est prévue du 11 janvier au 13 février 2024. Hôte de cette compétition, la Côte d’Ivoire rêve d’en faire la plus belle jamais organisée sur le continent. Mais au-delà de la réussite de l’organisation, le COCAN anticipe déjà sur la pérennisation de l’héritage de cette Coupe d’Afrique des Nations.
La Côte d’Ivoire dispose de six stades pour accueillir cette Coupe d’Afrique des Nations en 2024. C’est près de 500 milliards de francs CFA investis dans les différents travaux. Un budget colossal qui dépasse de loin celui dépensé par le Cameroun pour la CAN 2021. Pour le COCAN 2023, il n’est pas question de perdre tout cet investissement après l’organisation de la compétition. L’héritage doit être préservé.
C’est en ce sens que Albert François Amichia et son équipe ont initié le « séminaire de réflexion sur l’héritage de la CAN 2023 ». Les travaux ont démarré ce jeudi 20 juillet 2023 avec la cérémonie d’ouverture et les premières communications. Des réflexions ont été menées autour de la gouvernance des infrastructures sportives et non sportives, le capital humain de la CAN 2023, la constitution d’une mémoire du football et de la CAN et la planification et programmation des charges récurrentes et les dépenses d’entretien des infrastructures.
Le séminaire de réflexion sur l’héritage de la CAN 2023 va durer deux jours à Grand Bassam. Plusieurs experts et personnalités du football venus du Maroc, de la France, de la Côte d’ivoire et du Cameroun dont Joseph Antoine Bel, vont se pencher sur plusieurs problématiques. Il s’agit de la durabilité, la pérennisation, et la valorisation des acquis matériels générés ou construits pour accueillir la 34ème édition de la CAN en Côte d’Ivoire.
