Non sélectionné pour la trêve de mars, Raïs M’Bolhi est déjà au soir de sa carrière. Âgé de 37 ans, il est peu probable de le revoir chez les Verts. C’est donc une page qui est quasiment tournée. Mais en l’absence de Raïs M’Bolhi, qui pour assurer intelligemment le poste de gardien de but? C’est une question qui préoccupe plus d’un, après notamment la trêve internationale de mars.
On ne reverra peut-être plus jamais Raïs M’Bolhi en sélection. Depuis plusieurs mois, les Verts font sans celui qui est considéré comme l’un des meilleurs à son poste dans l’histoire du football algérien. Raïs n’est plus là, et cela se fait constater à chaque match quasiment des Fennecs. Loin de réduire à néant le talent d’Anthony Mandrea et de Moustapha Zeghba, il est lucide de reconnaître que l’Algérie souffre cruellement de l’absence de Raïs M’Bolhi. La sélection a clairement un problème au poste de gardien de but. C’est le constat qui se dégage depuis la CAN Côte d’Ivoire 2023 à ce jour.
Deux gardiens sans aucune assurance
Au termme de la trêve internationale de mars, Vladimir 0Petkovic a essayé
Anthony Mandrea et Moustapha Zeghba dans les 7 m 32 respectivement contre la Bolivie et l’Afrique du Sud. Mais aucun des deux n’a véritablement convaincu.
Lors du match contre la Bolivie, Anthony Mandrea n’a pas été très rassurant. Sur le deuxième but de l’équipe sud-américaine, le dernier rempart de Caen a mal repoussé la frappe ayant entraîné le but de José Sagredo. En plus de cela, sa vision du jeu est limitée.
Moustapha Zeghba ne dégage non plus de sérénité dans les 7 m 32. Préféré au détriment de Mandrea contre l’Afrique du Sud, le sociétaire de Damac FC a encaissé trois buts. La défense a fait preuve de légèreté certes, mais lui aussi n’est pas exempt de tout reproche. Sur je troisième but sud-africain, Zeghba a failli dans son positionnement. Il n’a pas aussi aidé sa défense sur certaines actions offensives. À le voir dans les cages, on sent en lui un manque de confiance.
Qui donc pour faire oublier Raïs
M’Bolhi ?
Quand on s’appelle Raïs M’Bolhi, il est difficile de se faire oublier. Surtout après avoir marqué les esprits pendant plus d’une décennie à la CAN comme au Mondial. Mais Raïs n’est plus dans le présent et ne sera non plus dans le futur. Il lui faut un successeur qui soit capable de rééditer ses prouesses. Vladimir Petkovic et son staff doivent travailler dans ce sens. Le technicien bosnien devrait faire la chasse aux binationaux à ce poste et à ceux qui évoluent au pays. Et cela dans l’urgence, avant les prochaines rencontres qualificatives pour le Mondial 2026 et la CAN 2025. Car une équipe sans un excellent gardien est comme un Général qui va à la guerre sans ses soldats.