Ria Ledwaba et la Fédération Sud-africaine de Football (SAFA) semblent se diriger vers une nouvelle bataille juridique, alors que l’ancienne vice-présidente de l’institution a été bannie de toute activité liée au football jusqu’à nouvel ordre. Cette décision draconienne ne semble pas satisfaire Ria Ledwaba, qui envisage de saisir les autorités compétentes pour rétablir ses droits.
Depuis les élections de juin 2022 pour la présidence de la SAFA, une tension persiste entre Ria Ledwaba, l’ancienne vice-présidente, et le Dr Danny Jordaan, l’actuel président. En effet, Ria Ledwaba a contesté les résultats de ces élections et l’affaire a été portée devant le tribunal de la Haute Cour de South Gauteng. Cependant, Ria Ledwaba ne s’est jamais présentée à l’audience.
Indignée par cette « fuite en avant », la SAFA a adressé à l’ancienne propriétaire du club Ria Stars un courriel provenant du bureau de la PDG de l’instance, Lydia Monyepao. Daté du 6 mars 2024, ce courrier indiquait ce qui suit :
« Vous avez refusé d’accepter le résultat des élections et par votre comportement, y compris lors de vos précédents litiges, qui n’ont abouti à rien, vous avez jeté le discrédit sur la SAFA. De plus, votre conduite n’est pas conforme aux valeurs et normes de notre association.
« Après un examen attentif et un approfondi des événements récents, le Comité exécutif national de la SAFA a décidé que vous serez déclaré « persona non grata » au sein de notre organisation. En d’autres termes, vous êtes disqualifié de tout football et de toute activité liée au football relevant de la juridiction de la SAFA », peut-on lire dans la lettre.
Confrontée à cette sanction sévère, Ria Ledwaba refuse de se rendre et prévoit déjà de mobiliser ses avocats pour contester cette décision qu’elle juge « injuste ». Cette bataille juridique entre Ria Ledwaba et la SAFA, représentée par le Dr Danny Jordaan, semble loin d’être terminée. L’affaire reste à suivre.