Le feuilleton de la nomination du futur sélectionneur des Super Eagles est encore loin de livrer son verdict. Alors que les supporters sont impatients de découvrir son identité, la Fédération et le ministère peinent à s’accorder. La NFF est même sur le point d’annoncer un entraîneur qui n’est pas son choix selon Ibrahim Musa Gusau.
Qui sera le prochain sélectionneur des Super Eagles ? Sera-t-il un local ou un étranger ? Difficile de le dire dans un contexte où la Fédération Nigériane de Football (NFF) et son ministère de tutelle sont opposés sur la question. Si l’instance du football nigérian opte pour un technicien étranger, le patron des sports préfère un local. Selon le ministre des sports, John Enoh, lors d’une rencontre avec le président de la NFF, il n’y a pas suffisamment de moyens pour s’occuper des salaires d’un expatrié d’après OwngoalNigeria.com.
La position tranchée des anciens footballeurs sur la question
Avant la rencontre avec Gusau, le ministre a eu une réunion avec d’anciens joueurs des Super Eagles qui étaient là pour exprimer leur mécontentement face à la proposition de la NFF d’embaucher un entraîneur étranger. Selon le média nigérian, Emmanuel Amunike était aussi présent à la réunion et il semble que leur visite ait eu un effet sur le ministre, qui a rejeté la proposition du choix d’un entraîneur étranger, conseillant à la NFF de plutôt recruter un entraîneur autochtone issu du duo Finidi George et Emmanuel Amunike.
La NFF finalement dos au mur ?
A l’issue de sa rencontre avec le ministre des sports, Ibrahim Musa Gusau a lâché une déclaration qui laisse croire que la NFF est bien dos au mur. « Je n’ai rien à vous dire d’autre que de dire que nous allons annoncer un entraîneur qui n’est pas notre choix préféré et n’a pas été recommandé par le comité technique lorsqu’il s’est réuni pour examiner la liste des candidats qui ont postulé pour le poste », a déclaré le président de la NFF à OwngoalNigeria.com.
« La réunion que nous avons eue hier a changé tout ce que nous avions prévu et nous devons simplement protéger les relations en changeant de terrain. Dès que nous serons en mesure de trier le personnel en coulisses et les conditions de leurs engagements, nous le rendrons public », a-t-il conclu.
