Qualifiée pour la première fois de son histoire au second tour de la CAN, grâce notamment à savoir victoire face à l’Algérie, la Mauritanie voit désormais loin.
En effet, à en croire les médias locaux, la fédération Mauritanienne compte revoir l’objectif assigné précédemment à l’entraînement Comorien des Mourabitounes, Amir Abdou.
Ce dernier nommé en mars 2022 dont le contrat expire le 1er mars prochain devrait signer une prolongation de deux ans, c’est à dire jusqu’à 2026.
À son arrivée à la tête de la sélection Mauritanienne, la FFRIM lui avait fixé deux objectifs : qualifier l’équipe au CHAN et à la CAN 2023.
Mission accomplie puisque la Mauritanie s’est qualifiée aux deux tournois où elle a réussi à atteindre les quarts et les huitièmes de finale respectivement.
Des résultats qui ont ouvert l’appétit des responsables de la fédération et des fans des Mourabitounes.
Difficile pari pour Amir Abdou…
Une quête difficile à réaliser du fait que le tirage au sort n’a pas été clément avec les Mauritaniens.
Les Mourabitounes sont dans le Groupe B avec le Sénégal, le Togo, la RD Congo, le Soudan et le Soudan du Sud.
Lors des deux premières journées, les capés d’Amir Abdou ont obtenu un petit point face au Soudan Sud (0-0) après avoir perdu contre la RD Congo (2-0).
Et le plus dur est encore à venir puisque en juin prochain la Mauritanie reçoit le Soudan (3é journée) puis le Sénégal (4é journée).
L’euphorie d’un tournoi africain réussi ne doit pas pourtant faire oublier que l’objectif de concourir pour le seul billet du groupe B des qualifications au Mondial est encore plus difficile.
Amir Abdou, en bon marseillais, sait mettre les ingrédients pour booster ses troupes mais là il faudrait peut-être plus qu’une victoire pour ravir le fameux sésame au Sénégal et à la RD Congo, grands favoris du groupe.
Amir Abdou convoité par l’Algérie
Amir Abdou, comme tous ceux qui sont dans le monde du football, rêve d’aller en coupe du monde. En novembre dernier, il affichait dans un entretien accordé au site de la FIFA son bonheur de faire un tour en Amérique du Nord en 2026.
« Cela serait l’apothéose ! Cette compétition est tellement belle que tout le monde en rêve. Moi, le premier, je rêve d’une Coupe du Monde. », affirmait-il sans oublier de reconnaître que ce ne sera pas facile.
« À présent, nous sommes engagés dans cette campagne qualificative, les joueurs y croient, tout comme moi. Cette campagne qualificative va être très stratégique pour nous. Nous allons devoir bien exploiter toutes les occasions qui s’offrent à nous, éviter les faux pas et bien gérer les matches. ».
Après deux journées durant lesquelles son équipe a engrangé un point et le programme de juin prochain, Amir Abdou a certainement fait son mea culpa. Même si son rêve d’aller en coupe du monde est intact. L’appel de pied de certaines fédérations dont celle d’Algérie, qui intervient quelques semaines avant la fin de son bail avec la FFRIM peut-il constituer cette perche de salut pour un ancien footballeur qui n’a pas été gâté par la chance en tant que joueur mais qui garde la conviction que son étoile est encore flambante…
