Le propriétaire des Girondins Bordeaux, le milliardaire hispano-luxembourgeois Gérard Lopez est en passe de devenir un véritable torpilleur des clubs. Après le Royal Mouscron, Belgique, et les Girondins Bordeaux, France, c’est au tour du Boavista Porto, Portugal, de se diriger vers la faillite.
Il y a ceux qui tout ce qu’ils touchent transforment en or, et il y a ceux qui provoquent le désastre et la faillite dès qu’ils ont quelque chose entre les mains. C’est apparemment le cas du milliardaire hispano-luxembourgeois et ancien président du LOSC Lille (2017 – 2020), Gérard Lopez qui est au centre d’une faillite économique généralisée.
En effet, après la banqueroute qui a ébranlé le club belge du Royal Mouscron, la montagne de dettes laissées à Lille et le redressement judiciaire des Girondins de Bordeaux qui a entraîné sa rétrogradation par la Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG) en National 2, c’est au tour d’un autre club de faire les frais de Lopez le ‘’torpilleur’’, le Boavista, le deuxième club de Porto, également propriété de l’homme d’affaire.
L’information est tombée comme un couperet sur la tête des supporters du Boavista, club plus que centenaire (créé en 1903) occupant la peu reluisante 14ème place du championnat de Ligue 1 du Portugal : il est au bord de la faillite et doit se décarcasser pour trouver des financements pour éviter le pire.
Acquis en 2020, selon le SAD (système dynamique d’acquisition) avec l’aide de Luis Campos, le Boavista devait être une sorte de filiale pour le LOSC Lille, puisque Lopez était déjà à la tête de ce dernier, et ensuite de Bordeaux. Mais en définitive, le club a pêché par un management qui laisse à désirer et une détérioration économique au point où le tribunal de Commerce de Vila Nova Gaia a ordonné un processus spécial de revitalisation (PER) pour éviter le dépôt des bilans et l’inévitable liquidation du club devant l’incapacité de recouvrer les crédits par les créanciers.
Ce qui est certain, c’est que Gérard Lopez n’est pas au bout de ses peines ni avec le club aquitain qui se débat non seulement sur le plan financier, mais fait face également à des troubles entre deux factions des supporters (les Ultras UB87 et ceux de a North Gate), mais aussi du côté de Lille où il a été jugé par le tribunal judiciaire coupable de complicité d’exercice illégal de la profession d’agent sportif pour avoir recruté un collaborateur l’ex-scout Karim Saada, avec une condamnation à dix mois de prison avec sursis et 45 000 euros d’amende.
Heureusement que, par ailleurs, le tribunal des prud’hommes de Bordeaux l’ancien entraîneur des Girondins Vladimir Petkovic et son ex-adjoint Antonio Manicone qui réclamaient la coquette somme de 15 millions d’euros à leur ancien club, soit 13,6 millions d’euros pour l’actuel sélectionneur national des Verts et la différence pour son ex-adjoint qui seconde actuellement le sélectionneur d’Iran. Cette décision a soulagé n tant soi peu le club français qui est toujours en proie avec la justice et sous l’œil sans concession de la DNCG, le gendarme du football français.