La Confédération africaine de football (CAF) traverse une semaine particulièrement difficile sur le plan juridique après avoir perdu trois affaires majeures devant le Tribunal Arbitral du Sport (TAS).
Il y a anguille sous roche et les responsables « CAFIENS » enchaînent les camouflets. Cela pose une question sur l’intégrité de cette instance qui est connue pour sa gestion assez ambiguë de nombreuses affaires. Les dernières décisions du TAS fragilisent l’instance africaine et soulèvent des questions sur la gestion de ses affaires disciplinaires et administratives. En une semaine, la CAF a perdu trois affaires. La première concerne l’affaire du « maillot de honte » du RS Berkane, qui a reçu la validation de la part de la CAF, alors que les règlements sont clairs au sujet de l’immixtion de la politique dans le sport en général et le football en particulier. La Fédération algérienne de football et l’USM Alger ont triomphé face à la CAF dans l’affaire du « maillot ».
Le « Maillot de la honte », la déclaration de Adel Amrouche, l’éviction de Samuel Eto’o
L’instance dirigée par Patrice Motsepe a perdu son bras de fer contre le club algérien, qui avait refusé d’affronter la RS Berkane en raison du maillot de l’équipe marocaine qui portait une carte géographique incluant le territoire du Sahara Occidental. La CAF avait sanctionné l’USMA, mais le TAS a invalidé cette décision, donnant raison au club champion algérien. Quelques jours après, il y a eu la victoire pour l’entraîneur algérien, Adel Amrouche, alors sélectionneur de la sélection tanzanienne de football, a été suspendu par la CAF pour les propos qu’il a tenus sur la fédération marocaine lors de la Coupe d’Afrique des nations (CAN-2024). Le TAS a statué en sa faveur et quelques jours après, le technicien algérien se retrouve à la tête de la sélection du Rwanda.
L’étrange dysfonctionnements au sein de la CAF
Et ce n’est pas tout. Samuel Eto’o vient d’être rétabli dans la course à un poste au sein du Comité exécutif de la CAF. Le TAS a annulé la décision de son éviction que le président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) avait contestée. L’instance juridique lui a donné raison, rétablissant ainsi sa candidature. Ces revers successifs devant le Tribunal Arbitral du Sport mettent en lumière des dysfonctionnements au sein de la CAF, notamment dans ses prises de décisions disciplinaires et administratives. Ces affaires pourraient forcer l’institution à revoir ses procédures et sa gouvernance afin d’éviter d’autres litiges coûteux et embarrassants.
