Espagne Foot : Lueur d’espoir vite éteinte pour Éric Bailly. À Villarreal, le défenseur ivoirien pensait relancer une carrière plombée par les blessures. Mais une fois de plus, le sort semble en avoir décidé autrement.
Quand Éric Bailly a posé ses valises à Villarreal à l’été 2024, nombreux étaient ceux qui pensaient assister à la renaissance d’un défenseur longtemps considéré comme une pépite. Après un passage raté à l’Olympique de Marseille et un exil discret à Besiktas, le champion d’Afrique 2015 semblait retrouver ses marques dans un environnement familier. Sur les dix premières journées de Liga, il dispute huit matchs, enchaîne les titularisations et retrouve des sensations perdues depuis bien longtemps.
Pour le Sous-marin jaune, ce retour à la maison était presque une évidence. Bailly, c’est un joueur qui avait explosé sous ce maillot avant de rejoindre Manchester United en 2016. Un come-back qui ressemblait à un nouveau départ. Mais, une fois de plus, la belle histoire tourne court.
L’éternel coup d’arrêt pour Eric Bailly
Comme un refrain qui se répète, la machine Bailly s’enraye. Une blessure musculaire le tient éloigné des terrains entre fin octobre et début décembre 2024. Le genre de coup dur que l’on ne compte plus dans sa carrière. Et à 31 ans, ces rechutes prennent une saveur encore plus amère.
Depuis son retour dans le groupe le 8 décembre, Bailly n’a quasiment plus vu le terrain. Sur une période de douze matchs en Liga, il n’a disputé que… 46 minutes. Une misère pour un joueur de son calibre, qui reste scotché au banc comme une doublure sans perspective.
Une spirale difficile à briser
Triste ironie du sort, cette situation, il l’a déjà vécue. À Manchester United, à Marseille, puis à Besiktas, Éric Bailly a souvent débuté avec des promesses avant de sombrer dans l’oubli, miné par les pépins physiques. L’histoire se répète, et avec elle, l’amertume d’un talent que beaucoup voyaient au sommet du football européen.
Aujourd’hui, l’ancien roc de la défense ivoirienne peine à exister. À Villarreal, son avenir est flou, presque invisible. Et l’on se demande si Bailly pourra un jour sortir de cette spirale. Parce qu’à force de revivre les mêmes saisons, c’est toute une carrière qui s’efface doucement.
