Arrivé à la tête de l’encadrement technique du club en juin dernier, José Mourinho a entamé un vaste chantier qui vise à repositionner le Fenerbahçe au sommet de la Superlig turque. Après 13 matchs déjà disputés, le club est 2e au classement général à trois longueurs du leader Galatasaray. Une position qui permet de continuer d’entretenir le rêve d’un nouveau sacre, 10 ans plus tard.
Pour retrouver le dernier titre de champion de Turquie du Fenerbahçe, il faut remonter en 2014. Cela fait donc déjà 10 ans, que le club dirigé par Ali Koç n’a plus connu la saveur d’un titre de champion. Depuis ce dernier sacre sous Ersun Yanal (entraîneur), 12 autres entraîneurs se sont succédé sur le banc de touche du club en 10 ans, sans jamais réussir à décrocher à nouveau le titre de champion national. La nouvelle équipe dirigeante a donc choisi un homme qui a l’habitude de la gagne, José Mourinho, pour briser enfin le signe indien renouer avec le titre en championnat national.
José Mourinho : des débuts réussis !
Le technicien portugais réalise des débuts plutôt satisfaisants à la tête du banc de touche du Fenerbahçe. Le Special One, bien que 2e au classement général à trois longueurs du leader, a réussi déjà le challenge de ne pas être décroché du duo de tête au départ. En 13 matchs déjà disputés en championnat, le Fenerbahçe de Mourinho compte 10 victoires, contre 2 nuls et une seule défaite. Avec seulement 12 buts concédés, l’équipe de Mourinho garde une solidité défensive qui la place en position de meilleure défense du championnat après 13 journées. Là où le Special One s’est encore amélioré, c’est sur le plancher offensif. Fenerbahçe dispose de la meilleure attaque du championnat après 13 journées avec 36 buts inscrits, soit une moyenne de 3 réalisations par match. Des statistiques qui symbolisent un net regain de puissance sur le plan national, permettant au club de continuer d’espérer le titre.
Le titre ou rien !
Le seul baromètre de réussite de Mourinho cette saison au Fenerbahçe, c’est effectivement le titre de champion. Une deuxième place même à égalité de points avec une autre équipe leader, sera considérée comme un échec. À son arrivée, Mourinho avait bien été briefé sur les attentes du public et de la direction. Le Portugais qui avait très vite enfilé le costume du libérateur, de disait d’ailleurs être là où il faut pour continuer d’exercer sa passion : « A partir de maintenant, vos rêves sont mes rêves. Le football est une passion. Je pense que je suis dans l’un des meilleurs endroits où l’on peut ressentir cette passion », déclarait Mourinho lors de sa présentation. Il n’y aura donc pas d’espace pour la moindres excuses, et aucune circonstance atténuante ne sera accordée au Spécial One dont la mission est de « gagner ou gagner » le titre de champion de Turquie 2014-2025.