Italie Foot: La Juventus se déplace à Côme ce dimanche pour lancer une semaine cruciale entre championnat et Ligue des champions. Igor Tudor, lucide et piquant, n’a pas mâché ses mots avant ce déplacement périlleux.
« Côme est une petite équipe »
Après cinq nuls consécutifs toutes compétitions confondues (Borussia Dortmund, Vérone, Atalanta, Villarreal, Milan), la Juventus doit renouer avec la victoire. En conférence de presse, Igor Tudor n’a pas hésité à mettre la pression sur ses joueurs tout en relativisant la valeur de l’adversaire.
« Côme est une petite équipe, ils ont beaucoup investi, et l’entraîneur a bien choisi tous les joueurs, ce qui est une bonne chose », a déclaré l’entraîneur croate. « La Juventus doit toujours gagner, et c’est normal. Quand ce n’est pas le cas, beaucoup se trompent, mais pas toujours pour moi, qui analyse et essaie d’expliquer. Toute personne intellectuellement honnête le comprend. »
Une défense à recomposer sans Bremer
La Vieille Dame devra faire sans Gleison Bremer, opéré cette semaine du ménisque interne. « Changer la défense à cause de l’absence de Bremer ? Je ne dis jamais ce que nous ressentons », a éludé Tudor, qui laisse planer le doute sur sa composition.
Le technicien pourrait opter pour un 3-4-3 ou un 3-5-2 : « C’est possible, mais pas forcément. L’équipe n’est jamais la même ; c’est un organisme vivant qui évolue selon la forme des joueurs. » Juan Cabal est également absent, tandis qu’Edon Zhegrova, victime d’une déchirure à l’aine, ne sera pas du voyage.
Yildiz au centre des débats
Les propos récents de Michel Platini et David Trezeguet, évoquant le positionnement idéal de Kenan Yildiz, n’ont pas échappé à Tudor. « Platini et Trezeguet ? La beauté du football, c’est qu’il y a beaucoup de discussions et que chacun a son opinion. Je respecte celle de chacun », a-t-il répondu.
Le Croate a tenu à défendre son jeune attaquant : « Yildiz, sauf contre Milan ou en équipe nationale où il excelle, joue toujours au milieu. Si Yildiz est le problème, nous n’avons aucun problème. »
Confiant, Tudor conclut : « Kenan a considérablement progressé sous notre direction, grâce à lui et au travail de mon staff. »