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Saudi Pro League : les contraintes auxquelles fera face Al Hilal en cas de résiliation du contrat de Neymar

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Arabie saoudite foot : Al Hilal envisagerait de rompre le contrat de Neymar suite à sa nouvelle blessure. Mais si le club saoudien est en mesure de le faire, il devrait aussi faire face aux contraintes de certaines dispositions de la FIFA.

Les spéculations sont allées bon train cette semaine sur l’avenir de Neymar à Al Hilal après sa nouvelle blessure. L’attaquant brésilien recruté à grand renfort d’investissements en provenance du PSG en août 2023, ne ferait plus l’unanimité au sein de son club saoudien qui envisagerait de facto mettre fin à leur collaboration. Mais cette décision si le club décidait de la prendre unilatéralement, elle ne sera pas sans conséquence conformément au règlement de la FIFA.

La contrainte de la « période protégée » de la FIFA

Pour Al Hilal, résilier le contrat de Neymar à ce stade représente un risque juridique et sportif considérable. Selon les règles de la FIFA, les clubs ne peuvent rompre un contrat pendant une « période protégée » sans encourir des sanctions sévères. Cette période, réduite à deux ans pour les joueurs âgés de plus de 28 ans, inclut donc Neymar, aujourd’hui âgé de 32 ans. Une rupture prématurée exposerait le club à une interdiction de recrutement pour deux périodes de transfert, bloquant ainsi toute manœuvre de renfort sur le marché pendant un an. De telles restrictions compliqueraient grandement la gestion sportive du club, qui aspire à renforcer son effectif pour affirmer sa place sur la scène internationale.

Comme l’indique le Règlement du statut et du transfert des joueurs, à l’Article 17 qui stipule que les « Conséquences d’une rupture de contrat sans juste cause » dans le chapitre IV, « Stabilité contractuelle entre joueurs professionnels et clubs », toute rupture anticipée entraîne des obligations d’indemnisation et des sanctions disciplinaires pour le club en tort. Cela comprend notamment des restrictions sur les inscriptions de nouveaux joueurs, une interdiction de recrutement national et international pendant deux périodes consécutives, affectant ainsi toute stratégie de renfort.

L’impact financier, indemnités et perte de valeur

Au-delà des sanctions sportives, rompre un contrat implique également des coûts financiers. Al Hilal devrait verser une indemnité compensatoire à Neymar, incluant potentiellement la moitié de son salaire annuel, soit près de 80 millions d’euros, selon les estimations pour les mois restants de la saison. Cette somme viendrait s’ajouter aux investissements déjà conséquents du club saoudien pour attirer des talents internationaux.

Un pari coûteux à long terme ?

Dans un contexte où les blessures de Neymar soulèvent des questions quant à sa condition physique et à son impact réel sur le terrain, Al Hilal est confronté à un dilemme complexe. Le choix de conserver le Brésilien pourrait offrir au club un espoir de retour en forme, mais la patience du club saoudien pourrait aussi finir par s’effriter si les absences de Neymar se prolongent.


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