Si « la vengeance est un plat qui se mange froid », « la colère est comme une avalanche qui se brise sur ce qu’elle brise ».
Et encore ! Dans cette histoire entre le joueur quadragénaire Sid Ali Cahia- Cherif, attaquant du RC Kouba et le nouvel entraîneur, Boualem Charef recruté la semaine dernière en remplacement de Mourad Karouf, ni la vengeance ni la colère ne s’expriment à proprement parler. Juste du mépris des uns et des autres et le silence complice la la direction du club.
Sinon comment expliquer l’absence d’un joueur, le capitaine de l’équipe de surcroît, depuis l’arrivée du nouveau coach sans que personne ne se sent concerné par cette « rébellions » qui ne dit pas son nom.
Yahia- Cherif tenant toujours rancune à Charef depuis que ce dernier promu entraîneur du MC Alger a décidé de renvoyer une bonne vingtaine de joueurs dont Yahia- Cherif alors au sommet de son art. Cela s’est passé en 2014 et depuis dix ans le joueur attendait ce moment pour gâcher les retrouvailles avec quelqu’un qu’il n’a de cesse accusé d’avoir attenté à sa carrière professionnelle.
« Je t’aime,moi non plus «
Pendant que les boutades du joueur qui fêtera ses 40 ans le 4 janvier prochain se poursuivent, l’équipe que la nouvelle direction présidée par Salim Messani espère faire revenir en ligue 1 Mobilis à la fin de cette saison, végète au fond du classement après un début calamiteux avec deux nuls à domicile (NAHD et Temouchent), une défaite à Mascara et un exploit à Mecheria.
Vendredi, contre le WA Mostaganem, Charef dirigera pour la première fois sa nouvelle équipe et devant sa nouvelle galerie. Cette dernière ne manquera pas de faire entendre sa voix dans ce conflit qui ne profite à personne. Yahia- Cherif fera-t-il des concessions ? Charef s’excusera-t-il ? Et Messani dans tout ça ?
