L'incontournable du football africain
L'incontournable du football africain

Les supporters lyonnais allument Nasser El Khelaifi

[rt_reading_time label="Lecture :" postfix="min" postfix_singular="min"]
[rt_reading_time label="Lecture :" postfix="min" postfix_singular="min"]

Hier, lors de la 23e journée de Ligue 1, le Groupama Stadium a été le théâtre d’une scène explosive, reflet d’une grosse tension entre les dirigeants du football français. En effet, dans un contexte déjà électrique entre John Textor, président de l’OL, et Nasser El Khelaifi, président du PSG. L’absence de ce dernier n’a pas empêché les supporters lyonnais de faire entendre leur mécontentement.

Un Tifo Porteur de Messages Forts

Quelques minutes avant le coup d’envoi, les “Bad Gones” ont frappé fort. Un tifo a été brandi dans le virage Nord. La banderole mettait en scène Nasser El Khelaifi, caricaturé en tenue traditionnelle qatarie en distribuant des billets, symbolisant les enjeux financiers et les influences étrangères dans le football français. Autour de cette image, plusieurs inscriptions telles que « LFP », « QATAR MAFIA », « POLITIQUE DÉMAGOGUES » et « JOURNALISTES PUTACLICS ». Le tout, rythmé par un fond musical western lancé par Nasser lors de la réunion du 14 juillet.

Au-delà de la provocation, ce tifo s’inscrit dans une démarche revendicative claire : défendre l’OL, leur président John Textor, qui a fait son entrée sur le terrain avec un chapeau de cow-boy. Et par extension, le football français.

Les« Bad Gones », ont multiplié les messages pendant toute la durée du match, et ont dénoncé ouvertement la situation avec d’autres mentions telles que :« Magouilles et corruption, le Qatar tue le football français », « Nasser, ne quitte pas seulement les appels Teams. Quitte le football français ».

Ces slogans dénoncent la présence grandissante des influences qataries dans le paysage footballistique national, reprochant à ces derniers d’exercer une mainmise jugée excessive sur le sport. Une critique d’autant plus forte que Vincent Labrune, président de la LFP, est resté silencieux face à Nasser Al-Khelaïfi lors de la réunion du 14 juillet, n’intervenant ni pour le contredire ni pour réaffirmer son autorité. Un silence perçu par certains comme une soumission, voire comme la révélation de qui détient réellement le pouvoir.


les dernières actualités

ARTICLES SIMILAIRES

         

Accueil

         

Chrono

           

Score

            

TV

             
DMCA.com Protection Status