Au fil de son histoire, le Cameroun a été la terre natale de nombreux talents. Des stars qui faisant sa notoriété, lui ont offert ses 5 étoiles.
Théophile Abega, Roger Milla, Joseph Antoine Bell et Thomas Nkono
La fastueuse période Camerounaise qui s’étend de 1984 à 1988, est l’œuvre de quatre principaux joueurs. Théophile Abega et Roger Milla, qui ont formé un redoutable duo lors du premier succès continental des Lions Indomptables, et Joseph Antoine Bell, qui avec Thomas Nkono, placé « dans la lignée des plus grands : Yachine, Banks ou Shilton » par un journaliste Français du mensuel Onze Mondial, a entretenu une magnifique rivalité. Bénéfique, une concurrence dont la qualité a participé aux succès du pays de Kunde Emmanuel, Louis Paul Mfede et autres François Omam Biyik.
Ceci dit, même si Bell, ancien portier de l’Olympique de Marseille, ne sera pas Ballon d’or africain comme Tommy en 1979 et 1980, l’idole de l’Italien Gigi Buffon, Milla en 1976 et 1990, et Docteur Abega en 1984, 4 ans après Jean Manga Onguene, il restera un footballeur mythique. Champion d’Afrique avec Nkono en 1984, l’un des membres les plus émérites de la grande lignée de buts Camerounais.
Alioum Boukar, Rigobert Song, Samuel Eto’o, Patrick Mboma
En effet, le Cameroun a connu de grands goalkeepers. Il y a eu Jacques Songo’o, légende de la Liga Espagnole et du Deportivo la Corogne, champion d’Afrique en 1988, 2000 et 2002, Idriss Carlos Kameni, vainqueur de la Coupe d’Afrique des Nations en 2002 et Alioum Boukar.
Des belles heures de la sélection Camerounaise au début du 21e siècle, Alioum Boukar était l’un des principaux artisans. Au même titre que le capitaine Rigobert Song, Pierre Wome, Geremi Njitap, Lauren Étamé Mayer, Salomon Olembe, Raymond Kalla, Lucien Metomo, Patrick Mboma, Joueur Africain en 2000, et Samuel Eto’o, en 2003, 2004, 2005 et 2010, il a écrit les lettres de noblesse de son équipe nationale.
Fabrice Ondoa et Aboubakar Vincent
Ses crampons raccrochés, Alioum a tenu à transmettre son savoir pour maintenir cette tradition verte , rouge et jaune sur la ligne. Entraîneur des gardiens à la CAN 2017 au Gabon, c’est en suivant ses conseils que Fabrice Ondoa a fait un tournoi impeccable. Des parades de grande classe couronnées par le geste extraordinaire, amorti poitrine, sombrero, demi-volée, de Vincent Aboubakar en finale contre l’Égypte. Le chef d’œuvre qui donnera aux hommes d’Hugo Broos le trophée. Le cinquième du nom…
Source : Africafootunited.com
