L'incontournable du football africain

Journée FIFA – Afrique : Mars, mois des fous et du foot ! (2e partie et fin)

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La Tunisie se cherche un entraineur, le Maroc aussi… Des sacrifiés au lendemain de la CAN Ivoirienne, l’Afrique en découvre au fil des mois et des compétitions.

Hormis, en effet, la Côte d’Ivoire qui a renouvelé sa confiance à Emerse Faé qui avait repris le flambeau au vieux Jean-Louis Gasset, de nombreuses fédérations ont du se séparer de leur sélectionneur parfois malgré les résultats satisfaisants de leur équipe. Le Nigéria, vice-champion, n’a pu accéder à la demande d’augmentation salariale de son portugais Jose Peseiro. Ce qui est rare dans le continent. Les « sorciers » du vieux continent ont toujours été dans les bonnes grâces des chefs de l’Etat et des gouvernements. Même sans le sou, le Sénégal a retenu Claude Leroy pendant 4 ans que le Togo a attendu un quinquennat pour chasser le « Sorcier Blanc ».

Cette même FSF qui a longtemps réfléchi avant de reconduire Aliou Cissé à qui elle a « imposé » l’entraineur des locaux Pape Bouna Thiaw. La fédération Mauritanienne a fait de même en maintenant le suspense autour du renouvellement du contrat du comorien Amir Abdou, très sollicité après la bonne performance des Mourabitoune pendant la CAN. Le marseillais a joué le « jeu » en demeurant « à l’écoute» des sirènes puis a signé un nouveau bail moyennant une bonne augmentation de son salaire.

Quant aux Bafana Bafana du Belge Hugo Broos, c’est toujours le flou artistique malgré les assurances de l’entraineur à l’occasion du Tournoi FIFA Series joué en Algérie. Broos qui a démenti tout contact avec la FTF, laquelle n’a pas encore de président pour pouvoir conquérir un successeur a Jalel Kadri, n’a pas manqué de faire remarquer à Alger qu’il honorera son contrat tant que la SAFA ne lui demandera pas de rentrer chez lui. Ce qui laisse supposer qu’il n’y a jamais de fumée sans feu et que les « racontars », comme les qualifie Hugo Broos, des médias tunisiens sont en réalité des faits avérés. L’entraineur belge si arrogant envers l’Algérie, où il n’aimerait plus retravailler, a vécu l’enfer depuis qu’il a mis le pied en Afrique du Sud. La presse sud-africaine l’a souvent critiqué et la dernière participation aussi brillante soit-elle, des camarades de Williams en Côte d’ivoire, ne serait que la conséquence du travail effectué par les clubs locaux à commencer par Mamelodi Sundowns qui fait désormais partie des grands clubs du continent. Si demain Danny Jordan venait à mettre Broos à la porte, ils ne seront pas nombreux qui lui reprocheront cet acte de salubrité publique. Car, en définitive, la plupart des dirigeants du football africain invoquent le respect de la volonté du peuple pour justifier les changements de staff.

Ceci même si l’entraineur a pour identité Walid Regragui himself. Le sélectionneur des Lions de l’Atlas, certes reconduit après le fiasco en Côte d’Ivoire, a encore perdu des points et de l’estime du peuple marocain à l’issue des deux matches du Maroc durant cette période d’arrêt internationale. La petite victoire contre l’Angola puis le nul face au voisin du sud, la Mauritanie, a ravivé les rancœurs de ceux qui pensent que l’exploit du Qatar est plus le fait des joueurs que de l’entraineur. C’est un peu l’histoire de Djamel Belmadi avec l’équipe Algérienne à la seule différence que l’entraineur algérien a usé ses détracteurs qui lui cherchaient des poux depuis 2019 avant que Walid Sadi ne vienne lui raser la barbe…

Walid Regragui en très mauvaise posture aussi parce que Hervé Renard est intervenu dans les médias français pour déclarer qu’il n’ira pas plus loin avec la FFF et l’équipe de France féminine que le mois d’août prochain et qu’il ambitionne de diriger une sélection lors de la prochaine Coupe du monde.

Cette « révélation » ne peut inquiéter que les sélectionneurs sur la sellette comme l’est depuis quelque temps Walid Regragui. Un entraineur qui a pris la grosse tête au lendemain du Mondial 2022 et qui multiplie les « bêtises » dont celle commise lors du match Maroc-RD Congo que la CAF a pardonnée mais que les marocains, et les africains en général, n’ont pas oublié. Regragui rejoindra-t-il les rangs des pestiférés que sont Jalel Kadri et Djamel Belmadi ? Ce sera alors le bouquet pour les entraineurs dits « locaux » des sélections maghrébines. Et un signal fort et inquiétant pour tous les techniciens du tiroir dont le seul amour du pays s’évapore au lendemain d’un échec que personne n’attendait mais que pas mal de monde souhaitait.

FIN

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