Le championnat équato-guinéen connaît actuellement un coup d’arrêt. La faute à un bras de fer entre les arbitres et la Fédération équato-guinéenne de football. Ils réclament le paiement de leurs honoraires de la saison dernière et celle qui est en cours.
Jusqu’où iront les arbitres dans leur bras de fer engagé avec la Fédération équato-guinéenne de football ? Frustrés et déçus de leurs conditions de travail et du traitement dont ils sont victimes, ils ont posé une condition pour la reprise normale des compétitions. Les arbitres décident de ne pas revenir sur le terrain sans leurs honoraires techniques de la saison dernière et ceux de cette saison, c’est-à-dire lors de la 14e journée.
Cette information ressort de la réunion que le membre du comité exécutif, en charge de la commission d’arbitrage de la Fédération équato-guinéenne de football, Carlos Emilio Bayeme, a eu avec le représentant des arbitres de la ligue nationale de football. « Le dernier mot est l’argent disponible ou sur les comptes d’ici vendredi (aujourd’hui ). Tous les arbitres, de la troisième à la première division, y compris le futsal, ont décidé que s’ils ne nous paient pas tout ce qu’ils nous doivent, il n’y aurait plus d’arbitres sur les matches, c’est la décision que nous avons prise », a déclaré le représentant.
Des arbitres intransigeants
C’est avec une totale indignation qu’ils ont présenté leurs réclamations : « Je ne reviendrai pas sur le terrain s’ils ne me paient pas, nous sommes épuisés par ce manque de considération », a déclaré un autre arbitre lors de la rencontre. Les impayés remontent à la dernière saison 2022-2023, lors de la phase retour de la ligue nationale, où les juges de terrain affirment qu’ils n’ont reçu aucun salaire, bien qu’ils aient rempli leurs obligations des 4 jours chez les hommes et 8 jours chez les femmes.
« S’il n’y a pas d’argent, il n’y a pas de fête »
Les arbitres assurent que lors de la dernière saison, seulement deux journées ont été payées, tandis que dans les 4 autres journées restantes, ils n’ont pas reçu leurs honoraires. Une histoire qui se répète dans cette saison 2023-2024. « De nombreux arbitres ont perdu leur mission de couvrir les matchs, même s’il n’y a aucune contrepartie. Notre décision a été unanime. Quoi qu’il en soit, dites-lui que le dernier mot est l’argent disponible, ou dans les comptes, s’il n’y a pas d’argent, il n’y a pas de fête », a lancé le représentant des arbitres.
