Enfin ! La Fédération tunisienne de football (FTF) a retrouvé la légalité en mettant fin au Comité de normalisation mis en place par la FIFA avec l’élection samedi 25 janvier 2025 de Moez Nasri à la tête de cette instance.
Après plus d’une année d’intérim, assuré respectivement par Wassef Jelil puis Kamel Idir suite aux problèmes judiciaires du désormais ex-président de la Fédération tunisienne de football, Wadii Jarii, toujours en détention dans le cadre d’une enquête du ministère de la Jeunesse et des sports pour une supposée affaire de corruption liée à l’engagement – non réglementaire – du directeur technique national, le football tunisien a enfin retrouvé le chemin de la légalité avec l’élection d’un nouveau président.
Il s’agit de Moez Nasri, élu lors d’une assemblée générale élective extraordinaire avec un total de 247 voix devant Mahmoud Hammami, le directeur exécutif de l’Union nord-africaine de football (UNAF) qui a récolté 136 voix et Jalel Ben Tekaya avec 55 voix.
Dès ses premières paroles, le nouveau patron du football tunisien a tenu à rassurer la famille du football en annonçant, qu’en plus des membres de son bureau exécutif, il compte intégrer des compétences des listes de ses concurrents directs lors de l’élection pour étoffer son équipe dans le seul objectif de réformer le sport-roi et le relancer sur de nouvelles bases.
Le nouveau président est accompagné par des membres conformes aux orientations de la FIFA puisqu’il comprend deux représentantes féminines que sont Rim Béjaoui et Maroua Skhiri, tout comme on retrouve un certain Hussein Jenayeh, celui-là même qui était candidat au Comité exécutif (Comex) de la Confédération africaine de football (CAF), avant de se désister sur instruction pour permettre au président de la Fédération algérienne de football, Walid Sadi d’être seul en lice.
Dans cette liste qui sera à la tête de la FTF durant le mandat 2025-2029, on retrouve également Neji Chahed, Wissem Letaief, Belhassan Bessamra, Mannoubi Troudi, Moez Mestiri, Moez Naili, Khemaies Hamzaoui, Zied Messoudi, Taieb Chellouf (remplaçant), Fakhreddine Zouabi (remplaçant), Monia Bédoui (remplaçante).
En plus des appuis que le nouveau président élu devra avoir des autorités tunisiennes, on croit savoir auprès de sources bien informées que Moez Nasri a bénéficié d’un soutien particulier, celui de son homologue de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaâ.
En effet, selon les mêmes sources, les deux hommes seraient assez proches et l’élection haut la main de Moez Nasri devrait consolider leurs relations et celles des deux fédérations, et entrevoir une coopération plus renforcée.