L'incontournable du football africain

France : 160 sites pirates diffuseurs de matchs bloqués

[rt_reading_time label="Lecture :" postfix="min" postfix_singular="min"]
[rt_reading_time label="Lecture :" postfix="min" postfix_singular="min"]

La France vient de franchir une nouvelle étape dans la lutte contre le piratage en bloquant 160 sites IPTV qui diffusaient illégalement des matchs de football. Cette décision, prise par la justice française, s’inscrit dans le cadre d’une offensive plus large menée pour protéger les droits de diffusion des compétitions sportives, et notamment du football français.

La diffusion illégale de matchs de football constitue un véritable manque à gagner pour les diffuseurs officiels. Les chaînes de télévision et les plateformes de streaming investissent des sommes considérables pour acquérir les droits de diffusion des championnats, comme la Ligue 1, la Ligue 2, et la Ligue des Champions. Le piratage de ces contenus fragilise ainsi l’économie du football français, privant les clubs et les ligues de revenus cruciaux.

Ces sites pirates offrent souvent des retransmissions en direct à des millions d’utilisateurs sans payer de droits, rendant difficile pour les diffuseurs légitimes de rivaliser avec des contenus proposés gratuitement. En conséquence, la Fédération Française de Football (FFF) et la Ligue de Football Professionnel (LFP) ont intensifié leur pression pour obtenir un blocage systématique de ces sites illégaux. Au lendemain de sa réélection, Vincent Labrune, président de la LFP a déclaré vouloir faire de cette lutte un axe principal de son mandat. « Dès demain matin (mercredi), on avait prévu une réunion entre le collège Ligue 1 et les dirigeants de DAZN pour voir comment accélérer leur succès et appuyer fort dans la lutte contre le piratage », a-t-il d’abord indiqué avant d’aller plus loin : « Le piratage, c’est comme voler le sac d’une vieille dame sur un marché ».

Une collaboration entre autorités et fournisseurs d’accès

Cette opération a été rendue possible grâce à la collaboration étroite entre les autorités judiciaires, l’Autorité de Régulation de la Communication Audiovisuelle et Numérique (ARCOM), et les fournisseurs d’accès à internet (FAI). Les FAI ont ainsi reçu l’ordre de bloquer l’accès à ces 160 sites web identifiés comme des plateformes de diffusion illégale. Cette action fait suite à une série de demandes de la part des détenteurs de droits sportifs qui réclamaient depuis longtemps des mesures concrètes pour lutter contre la prolifération des sites pirates.

L’ARCOM, qui veille à l’application de la loi relative à la régulation des contenus audiovisuels, a également pour mission de surveiller l’apparition de nouveaux sites ou de clones des sites bloqués. En effet, dans le passé, le piratage s’est souvent adapté rapidement aux mesures de répression, avec des sites qui ressuscitaient sous d’autres noms ou à d’autres adresses.

Il a également rappelé que les revenus générés par les droits télévisés sont essentiels au bon fonctionnement des clubs professionnels. Avec la baisse d’audience liée aux offres pirates, certaines équipes, notamment les plus petites, risquent de perdre des sources de financement vitales pour leur survie.


les dernières actualités

ARTICLES SIMILAIRES

         

Accueil

         

Chrono

           

Score

            

TV