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Football – Algérie : Belmadi où la malveillance tenace des rancuniers

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Malgré qu’il soit parti depuis plus de sept mois, l’ex-sélectionneur des Verts, Djamel Belmadi, revient à la une de l’actualité à chaque date FIFA par le truchement des mêmes cercles rancuniers qui ne l’ont souvent jamais lâché par le passé.

Pourquoi Djamel Belmadi fait-il parler de lui alors que cela fait plus de sept mois qu’il a quitté la sélection nationale et la scène footballistique ? Pourquoi à chaque date FIFA où les Verts sont de sortie, des voix rancunières s’invitent sur des plateaux ou à travers des commentaires et sous-entendus pour régler de vieux compte avec le coach champion d’Afrique 2019 ? 

Pour le journaliste d’Al-Jazeera, l’algérien Madjid Boutamine, qui vit à Doha et qui connaît bien Djamel Belmadi, la raison prend tout simplement sa naissance dans les cœurs de certains rancuniers qui n’hésitent pas à colporter de fausses informations dans le but de dénigrer l’ex-sélectionneur national, comme le fait qu’il n’a toujours pas trouvé de poste de travail ou qu’il est le responsable de la blessure d’Ismaël Bennacer, et bien d’autres accusations farfelues et informations diffamantes déversées en toute impunité loin d la moindre déontologie journalistique.

Pourtant, l’homme s’est complètement éclipsé et n’est plus visible sur les radars, et encore moins sur les médias. Accusé pendant un moment d’avoir eu recours à la FIFA pour exiger ses indemnités, Belmadi n’a toujours rien actionné jusqu’à ce jour et ne s’est surtout pas encore exprimé sur ce qu’il a vécu avant et après son départ de la sélection.

Et dire qu’à une certaine époque, très nombreux ceux qui courraient pour prendre une photo avec le coach, qui ramenaient leurs enfants pour poser avec le trophée africain ou qui l’embrassaient sur le front comme personne lorsqu’il était au sommet de sa gloire.  

Mais aujourd’hui, des âmes cultivant la rancœur versent dans des comparaisons ridicules entre l’actuel sélectionneur Vladimir Petkovic et son prédécesseur, alors que ce dernier fait à peine ses débuts à la tête des Verts et surtout appelé à faire ses preuves à chaque match et sur la durée.

Quant à Belmadi, comme on en faisait part le mois dernier, continue de s’occuper de son père malade en France, faisant le va-et-vient entre Doha et Paris, ce qui l’empêcha d’ailleurs jusqu’à maintenant de répondre favorablement aux nombreuses sollicitations qu’il a reçues.

Contrairement à d’autres qui affectionnent les feux de la rampe et les gesticulations médiatiques, la discrétion de l’homme et son aimabilité envers tous les clubs et toutes les fédérations qui l’ont sollicité, ont fait qu’il a décliné discrètement toutes ces offres pour les raisons évoquées.

Ce qui est certain, c’est que cet intermède permettra également à l’ex-coach national de se reposer et de prendre assez de recul, avant de poursuivre sa carrière d’entraîneur et un métier qui l’a déjà comblé en gagnant plusieurs titres, que ce soit avec son club d’Al-Duhail SC, avec la sélection du Qatar ou bien avec celle d’Algérie.

Aussi, Belmadi reparlera un jour et reviendra certainement sur les péripéties qu’il a vécu et le sale boulot mené par le même clan qui tente encore aujourd’hui de vouloir salir sa réputation et le discréditer auprès d’un peuple qui l’a élevé au rang de ‘’Ministre du bonheur’’. Un statut que ce clan n’a jamais digéré, ni accepté les méthodes de travail de l’homme et encore moins sa forte personnalité qui a barré la route à tous les opportunistes et les entristes.

A 48 ans, Belmadi a de beaux jours devant lui pour se consacrer à sa grande passion, en relevant d’autres défis et en s’offrant de nouveaux challenges pour vivre d’autres sensations, avec des consécrations mais aussi des échecs, qui est l’apanage de tout entraîneur de football.

Quant aux cœurs malades, ils feraient bien d’oublier celui qui a marqué de son empreinte et écrit en lettres d’or l’histoire du football algérien, et de continuer à commenter les matchs de la sélection sans de viles insinuations et de commentaires mensongers, notamment en essayant à chaque fois de dénigrer l’ex-sélectionneur sans le nommer, juste pour sublimer son successeur, à qui on trouve toutes les excuses du monde, invitant les fans des Verts à s’armer de patience et afficher leur soutenir indéfectible.

Attitudes qu’ils n’affichaient pas avec Djamel Belmadi à qui on faisait subir le pire des traitements, même lorsque la sélection gagne et aligne des séries de victoires. Le même qu’ont subi, avant lui, les Rabah Saâdane, Rabah Madjer, Abdelhak Benchikha ou Christian Gourcuff. Tous ont enduré et ont fait les frais de la Issaba (la bande) qui a noyauté et détruit le football national.

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