Algérie Foot – Parmi les mesures prises par le bureau fédéral en début de saison les sanctions relatives aux contestations des décisions arbitrales et au huis-clos. Aujourd’hui elles tombent à l’eau.
Après le projet du contrat du joueur professionnel annoncé pompeusement en début de saison avant qu’il ne soit remis au placard, c’est au tour de deux réformettes ou mesurettes prises par la fédération algérienne de football de connaître également la même issue.
Annoncées dans un élan, beaucoup plus de populisme, que dans le cadre d’une démarche réfléchie, la décision de sanctionner les contestations des décisions d’arbitres par les joueurs assorties d’une amende de 100 000 DA connaît un retour à la case de départ, en prévision de la prochaine saison 2024/2025. L’expérience tentée par la Ligue de football professionnel (LFP) n’a pas donné de résultats escomptés et encore moins contribué à la réduction du taux de contestation.
La LFP, toujours sans président élu, revient à l’époque d’Abdelkrim Medaouar, tout comme pour l’autre décision prise au sujet des incidents entraînant des avertissements qui, au bout du quatrième, le club dont les supporters sont coupables d’attitudes antisportives, est sanctionné d’une amende de 200 000 DA.
Aujourd’hui, cette mesurette est remise en cause pour revenir à la troisième infraction synonyme d’un huis-clos pour le club dont la galerie a été coupable de dépassements consignés dans le rapport du commissaire au match, tels que les jets de projectiles ou de fumigènes et l’utilisation de produits pyrotechniques, ainsi que toute sorte de violence.
Ce rétropédalage est d’ailleurs en contradiction avec le satisfecit affiché par le bureau fédéral lors de sa dernière réunion du mois de juin concernant le retour massif du public dans les tribunes lors de la saison 2023/2024, qui a contribué à l’image positif du football national !
Cet énième échec prouve encore une fois la légèreté avec laquelle sont prises les décisions par la fédération, conseillée par ses apprentis experts à la petite semaine.