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Equipe d’Italie: Gennaro Gattuso, la bouffée d’oxygène qu’il fallait?

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Ce jeudi, l’Italie joue un important match dans le groupe I des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, dans la zone Europe. Un match de l’espoir pour ne pas manquer une qualification directe à la qualification du Mondial 2026. Cet espoir estompé il y a quelques mois, mais il est ravivé par un homme : Gennaro Gattuso.

Le 15 juin 2025, la Fédération italienne de football (FIGC) officialisait la nomination de Gennaro Gattuso comme sélectionneur de l’équipe nationale d’Italie de football, succédant à Luciano Spalletti. Cette prise de fonction survient dans un contexte tendu : l’Italie n’a pas participé aux deux dernières Coupes du Monde (2018, 2022) et connaît un début de parcours difficile dans les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.

Un symbole de retour à l’identité italienne

Ancien milieu de terrain rugueux de l’AC Milan, Gattuso a évolué sous le maillot italien à 73 reprises (2000-2010), et fait partie du groupe qui a remporté la Coupe du monde en 2006. Sa réputation : combativité, grinta, réaction immédiate, exigence morale. Avant son arrivée, l’Italie traversait une période de crise. Tenant du titre, l’Italie est éliminée de l’Euro 2024 en 16e de finale, et a connu un début difficile des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 avec une défaite 3-0 contre la Norvège. Sa mission est de raviver la flamme, retrouver une identité forte, redonner confiance à un groupe en perte de repères.

Dès ses premières apparitions, Gattuso a affirmé vouloir remettre l’engagement collectif au premier plan. Dès son premier match (victoire 5-0 contre l’Estonie, l’Italie a adopté un schéma plus direct, avec plus d’agressivité, à l’image du nouveau sélectionneur. L’utilisation d’un 4-2-3-1 ou 4-4-2 plus équilibré, permettant à l’équipe de pousser davantage, tout en restant solide. Il affiche aussi une volonté de donner sa chance à la génération montante.

Bouger les lignes

Le message est clair : l’Italie ne peut plus se contenter de statut, d’histoire ou de “grands noms”. Il faut se battre, gagner, prouver. Gattuso souhaite créer une atmosphère de “combat collectif”.
Cela bouscule certains cadres comme Federico Chiesa, dont il a géré la non-convocation pour le regroupement de ce mois-ci avec diplomatie. “il m’a fait savoir qu’il n’était pas à 100 %”, avait-il confié.

Son premier match officiel en tant que sélectionneur a été un succès notable : 5-0 contre l’Estonie. Ce départ tonitruant donne un peu de souffle à une équipe malmenée et pose une nouvelle dynamique. Cette victoire, et la manière dont elle a été obtenue (domination, engagement) permettent de restaurer un climat de confiance. Elle marque aussi le réveil d’un public et d’une fédération qui attendaient un signe. Bien que le démarrage soit bon, la situation reste critique : l’Italie est déjà en retard dans son groupe qualificatif, et le temps presse. Le travail de fond reste immense.

Objectif prioritaire

L’objectif prioritaire pour Gattuso aujourd’hui est de réussir la qualification directe pour la Coupe du Monde de la FIFA 2026 après deux absences successives. Problème : l’Italie est déjà distancée dans son groupe ; les marges d’erreur sont minces. Il faut non seulement battre la Moldavie ce jeudi, mais vaincre la Norvège dans quelques jours. Il est sur une bonne lancée, car ayant remporté ses quatre matchs précédents. Même dans la douleur, comme face à l’Israël en déplacement, il s’est imposé sur le score de 5-4. Le compte à rebours est lancé. L’Italie attend l’ancien Milanais au carrefour.


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