Hugo Broos a abordé la question de la succession à la tête des Bafana Bafana et la préparation de l’avenir de l’équipe nationale. Le technicien belge a évoqué la possibilité que son assistant, Helman Mkhalele, prenne le relais après son départ.
Depuis son arrivée en 2021, Broos et Mkhalele ont travaillé en étroite collaboration, construisant une relation solide qui a contribué aux succès récents de l’équipe. Sur ce partenariat, Broos a souligné la continuité que Mkhalele pourrait apporter à l’équipe. « Si Helman me succède, il pourra continuer notre travail et poursuivre la philosophie de cette équipe avec un peu plus de touche africaine, car je suis Européen. 95 % des idées que Helman me propose sont les mêmes que les miennes. C’est pourquoi je suis si heureux de lui et de notre collaboration », a-t-il affirmé.
L’entraîneur belge a également rappelé que certaines conditions administratives doivent être respectées pour qu’une nomination soit possible. Il a précisé le point clé concernant les qualifications de Mkhalele. « Le seul problème avec Helman, c’est qu’il n’a pas les qualifications nécessaires. Il peut éviter cela en suivant les cours nécessaires », a-t-il lancé. Cette remarque rappelle que la continuité du projet sportif dépend également du respect des normes officielles pour la direction d’une équipe nationale masculine senior.
Broos a enfin abordé la fin de son contrat et ses motivations personnelles pour quitter l’équipe. Il a déclaré : « J’ai besoin de partir à cause de mon âge. Si j’avais eu dix ans de moins, vous pouvez être sûrs que je serais resté avec les Bafana ». Son contrat de cinq ans avec l’équipe nationale expirera à la fin de la Coupe du Monde de la FIFA 2026, laissant ainsi une possibilité de transition organisée vers Mkhalele.
L’Afrique du Sud pourrait bénéficier d’une succession fluide si Mkhalele est choisi. Sa connaissance du groupe, son alignement stratégique avec Broos et la continuité de la philosophie de l’équipe constituent un avantage certain, bien que les qualifications officielles et l’approbation de la SAFA restent les facteurs déterminants pour la concrétisation de cette transition.
