Tosan Blankson a jeté un regard critique sur le processus de choix des Super Falcons pour les éliminatoires des Jeux olympiques Paris 2024. L’entraîneur de Delta Queens a exprimé son mécontentement face à la sélection d’une minorité des joueuses évoluant dans le championnat local. Ceci par le sélectionneur Randy Waldrum.
Le Nigéria affronte en double confrontation le Cameroun à l’occasion du troisième et dernier tour des éliminatoires des Jeux olympiques 2024. À cet effet, Randy Waldrum a convoqué une liste de 23 joueuses. Parmi celles-ci, seulement deux évoluent dans la ligue nigériane de football féminine (WNFL). Une faible représentativité du championnat local qui n’est pas appréciée par Tosan Blankson.
« Il devrait y avoir des Super Falcons standards à domicile. Quand il (Randy Waldrum) veut disputer une compétition comme celle-ci, il invite les étrangers à venir s’amuser avec eux. À partir de là, nous savons qui choisir sur la scène domestique. Nous avons plus de deux bons joueurs sur la scène nationale. En choisir deux n’est pas bon pour notre équipe nationale, car lorsque celles-ci (les internationales) ne peuvent pas se rendre au Nigeria pour certains matchs ou ne peuvent pas voyager parce que leur club a un engagement sérieux, que faisons-nous ?», a souligné l’entraîneur en chef de Delta Queens.
Les Super Falcons à 90 minutes des Jeux olympiques
Après un match nul 0-0 face au Cameroun le vendredi 23 février 2024, le Nigéria est à 90 minutes de sa qualification. Pour y arriver, une victoire s’impose pour les Super Falcons lors de la manche retour. Cette dernière est prévue au stade d’Abuja le lundi 26 février 2024. Un avantage pour Randy Waldrum et ses protégées qui bénéficieront du soutien de leur public.
