Eliminatoires Coupe du Monde 2026 – Zone Afrique : Après la rencontre Ouganda – Algérie (1 à 2), comptant par la 4ème journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, le président de la Fédération algérienne de football, Walid Sadi a annoncé le retour de … Riyad Mahrez.
Après s’être éclipsé lors de la défaite contre la Guinée (1 à 2), jeudi au stade Nelson Mandela de Baraki, à Alger, le président de la Fédération algérienne de football, Walid Sadi s’est cette fois montré devant les caméras à l’issue de la victoire inespérée face à l’Ouganda (2 à 1), à Kampala.
Drapé dans un costume noir et le sourire retrouvé, Sadi s’est dit soulagé de ce succès qui remet de nouveau la sélection sur rails : ‘’On est content des trois points décrochés ce soir lors de ce match qui n’a pas été facile. On a vécu cette rencontre sous une grosse pression et même l’équipe s’est préparée sous une pression terrible’’, avoua le patron de la FAF.
Il souligne par ailleurs le rôle du sélectionneur national, Vladimir Petkovic, entre les deux mi-temps : ‘’En seconde période, l’entraîneur a donné des consignes précises et les joueurs ont su réagir. Ils ont été de véritables guerriers. Il faut avouer que les matchs de qualification au Mondial se gagnent et ne se jouent pas.’’
Sadi revient de nouveau sur le volet psychologique qu’il juge très important lors de cette sortie : ‘’Le côté psychologique a pesé sur nous énormément, surtout après la défaite contre la Guinée, et le moral des joueurs était au plus bas. Et encore une fois, ce n’est jamais facile de réaliser de bons résultats en Afrique, mais je reste persuadé que l’avenir sera meilleur.’’
Puis de conclure sur le plan purement footballistique : ‘’Ce match est le dernier des éliminatoires de la Coupe du Monde de l’année 2024. L’essentiel est d’avoir glaner les 3 points et qu’on soit toujours à la tête d’un groupe dont on suivra l’évolution très attentivement de tout près.’’
Par ailleurs, interrogé par une chaîne TV privée au sujet de l’absence de quelques cadres, notamment Riyad Mahrez, Walid Sadi a plaidé le retour du capitaine des Verts en affirmant : ‘’J’estime que cette affaire a pris une tournure qui n’était pas vraiment prévue. De ce fait, nous comptons réunir le sélectionneur national et Ryad Mahrez autour d’une table conviviale où l’on fera en sorte que tous les malentendus soient dissipés.’’
Il faut dire que la réaction foudroyante des supporters algériens et de l’opinion, de façon générale, a pesé dans la balance, car nul n’a accepté le traitement dont a fait l’objet le valeureux capitaine de la sélection, mais également tous les autres éléments ‘’injustement’’ écartés, selon l’avis de la plupart des observateurs et suiveurs des Verts.
Recoupé au coup de gueule d’Ismaël Bennacer et le départ précipité de Yacine Brahimi, le président de la FAF a dû se rendre à l’évidence que le ‘’plan’’ échafaudé au départ pour écarter un certain nombre de joueurs est tombé à l’eau et que le management devrait revenir au seul coach national.
Graves accusations de Sadi
Sur un autre plan, le président Sadi n’a pas laissé passer l’occasion du micro tendu par la télévision nationale et la question passe D du journaliste Ali Djaâfar pour semer le trouble dans l’esprit des téléspectateurs en portant de graves accusations : ‘’ Il y a un groupe connu et identifié qui espère la défaite de l’équipe nationale, qui me fait la guerre et qui fait la guerre à la FAF, du fait qu’on a débusqué leurs méfaits !’’
Quelle mouche a donc piqué Sadi pour aller sur ce terrain ? Est-ce le trop-plein de pression vécue récemment après la défaite contre la Guinée et les critiques acerbes qui s’en suivirent qui l’ont poussé à faire ce genre de déclarations ? Les supporters des Verts et l’opinion nationale sont en droit de connaître qui sont ces personnes ou qu’elle est cette bande déstabilisante qui veut nuire à l’équipe d’Algérie.
Il ne suffit pas de lancer des phrases aussi graves que celles-là sans qu’il n’y ait de suites, tout au moins auprès des services compétents afin de débusquer ces complots ourdis contre les intérêts de la nation et éviter des sous-entendus qui ne peuvent que semer davantage de troubles.