Eliminatoires Coupe du Monde 2026 – Dans quelques heures, le stade Nelson Mandela de Baraki, à Alger, accueillera le choc du groupe G des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 entre l’Algérie et la Guinée.
A quelques heures du coup d’envoi de ce sommet du groupe G entre les deux plus sérieux prétendants à la première place sur la route du Mondial 2026, les hommes de Vladimir Petkovic ont pris leur déjeuner au restaurant de l’hôtel des Verts au Centre technique national (CTN) de Sidi Moussa, avant de rejoindre leurs chambres pour une bonne sieste, voire une dernière détente de concentration.
A 17h00, place à une collation suivie d’un ultime meeting technique pour apporter les derniers réglages avant de rejoindre le stade Nelson Mandela pour prendre possession du vestiaire, tâter la pelouse et entamer le rituel échauffement.
Avant le sifflet du coup d’envoi qui sera donné par le chevronné arbitre éthiopien Tessema Bamlak Weyesa, l’un des meilleurs du continent, qui sera assisté du camerounais Elvis Guy Noupue et le djiboutien Abdoulrazack Ahmed, la sélection algérienne compte six précieux points engrangés lors des deux premières journées sous les commandes de l’ex-sélectionneur Djamel Belmadi face à l’Ethiopie (3 à 1), à Mandela, et au Mozambique (2 à 0) à Maputo.
En face, la Guinée, considérée comme l’adversaire le plus sérieux de ce groupe, est en retard de trois points, après son succès contre l’Ouganda (2 à 1) et une défaite face au Botswana (0 à 1), jouera gros lors de cette confrontation. Un nul ou une victoire, la rapprocherait davantage de l’Algérie, leader du groupe, mais une défaite la larguerait à six longueurs, ce qui compliquera la tâche pour la suite de la compétition.
Les deux sélections auront de la pression sur les épaules, ce qui annonce une partie plutôt serrée et très tactique entre un Kaba Diawara, sélectionneur du Sily National qui surfe sur une bonne dynamique et disposant d’une équipe plutôt stable sur les derniers mois, traduites par un quart de finale lors de la dernière CAN 2023 en Côté d’Ivoire, et un Vladimir Petkovic, nouvellement désigné à la tête des Fennecs, qui a apporté des changements dans un effectif qui a bougé depuis justement la dernière CAN.
Ce sera la première sortie officielle du technicien suisse qui nourrit l’ambition de décrocher les trois points, histoire de mettre son adversaire du jour à six points avant de s’envoler avec un capital psychologique au pour aller défier l’Ouganda chez lui à Kampala, lundi prochain.
Absents des deux dernières Coupes du Monde (2018 et 2022), les Algériens semblent plus que décidés que jamais à effacer ces deux mauvais souvenirs, notamment le dernier et cette fin dramatique lors du match-retour des barrages contre le Cameroun à Blida (1 à 2, après un succès éclatant à Douala 1 à 0). D’où un mental de fer pour faire bouger cette sélection guinéenne qui s’est bien préparée, durant neuf jours à Mohammadia, au Maroc, et surtout des arguments technicotactiques à la hauteur de cet enjeu.
Un enjeu au cours duquel, non seulement il faudra trouver des solutions devant, mais également se montrer solide derrière face au dangereux Serhou Guirassy, qui n’est autre que le deuxième buteur de la Bundesliga sous le maillot de Stuttgart avec 28 réalisations.
Chacun des deux coachs a dû bien étudier la façon de jouer de l’autre pour préparer son plan de bataille, avec un léger avantage pour Vladimir Petkovic, qui ne compte que deux matchs – amicaux – à la tête des Verts où il a fait beaucoup plus tourner son effectif, passant en revue deux ou trois systèmes de jeu, par rapport à son adversaire qui reste plutôt sur des certitudes concernant les dispositifs de jeu à mettre en place.
Seulement, Vladimir Petkovic sera très attendu sur ses véritables premiers débuts sur le banc des Verts où il sera jugé sur tout, notamment ses choix, le contenu du jeu que son équipe proposera, son coaching et le résultat final de cette rencontre.
Le coach national ne devrait pas bouleverser la hiérarchie qu’il a déjà mis en place lors du tournoi FIFA Séries de mars dernier, en absence de Rami Bensebaïni, pour cause de blessure, et avec le retour d’Ismaël Bennacer et le choix de Chouaieb Kedda, dont c’est la première sélection, sachant que d’autres éléments sont carrément mis en dehors de ses plans, que sont les Ryad Mahrez, Islam Slimani, Farès Chaïbi, Youcef Belaïli et Mohamed El Bachir Belloumi. Du moins, les joueurs qui ont suscité une grosse polémique durant le stage qui précéda ce match Algérie – Guinée.
Avec un 4-3-3 de base, qui peut se muer en 4-2-3-1, les Fennecs, qui évolueront en blanc pour la circonstance, pourraient se présenter avec le onze suivant : Mandréa – Atal – Aït Nouri – Tougaï – Mandi – Bentaleb – Bennacer – Benzia – Brahimi – Amoura ou Gouiri – Bounedjah.
En tous les cas, les confrontations entre Algériens et Guinéens ont toujours été équilibrées où l’on compte 16 matchs et 6 victoires pour chacune des deux sélections et 4 nuls, et avec ce 17ème duel il sera encore une fois difficile de se prononcer. Mais on ne va pas tarder à le savoir dès ce soir.