L’histoire sportive entre l’Algérie et le Maroc ne risque pas de se terminer de sitôt. En effet, la sélection algérienne féminine de football des moins de 17 ans affrontera son homologue marocaine, dans moins de 10 jours, pour le compte du troisième et avant-dernier tour des éliminatoires de la Coupe du monde 2024 de la catégorie.
Curieusement, le match aller se jouera le 10 mai au stade Municipal de Berkane, alors que le match retour est prévu une semaine après, soit le 17 du même mois au stade Salem Mabrouki de Rouiba. Un match très attendu, intervenant quelques jours seulement de la double confrontation polémique qui devait opposer l’USM Alger à RS Berkane pour le compte de la demi-finale de la Coupe de la CAF.
Tout le monde se demande si le Maroc osera arborer le maillot avec la carte « imaginaire ». La Fifa ne va certainement pas accepter que l’on transgresse ses règlements, contrairement à la CAF qui affiche une impunité quand il s’agit de protéger le Maroc. Les jeunes footballeuses algériennes vont se rendre au Maroc dans quelques jours et tout le monde se demande quelle sera l’attitude des Marocains dans une compétition sous l’égide de la Fifa.
Le démenti de la FAF
Par ailleurs, la presse marocaine n’a pas cessé de jubiler en affirmant que l’instance juridique de Lausanne avait tranché en faveur de RS Berkane dans l’affaire qui l’oppose à l’USM Alger.
En effet, le Tribunal arbitral de sports (TAS) a, certes, rendu son verdict sur «la requête d’effet suspensif», de la Fédération algérienne de Football et de l’USM Alger, dans la procédure arbitrale d’appel contre la Confédération africaine de football, la Fédération Royale Marocaine et le club de la RS Berkane (Maroc). Mais, il s’agit d’une première affaire en procédure de référé. La FAF a réagi par un démenti aux médias marocains car il ne s’agit ni plus ni moins que d’une manipulation grotesque et qu’il est question de deux plaintes différentes.
En attendant le verdict, il n’est pas exclu que la CAF reconnaisse son erreur et que son président, Patrice Motsepe, sanctionne celui qui l’a commise, le Nigérian Samson Adamu. Ce dernier a gravement bafoué les textes régissant le football africain et mondial.