À la veille du départ en stage en Tunisie pour un stage de préparation, Al Ahly a annoncé l’exclusion de Wessam Abou Ali du groupe, une décision prise d’un commun accord entre José Riveiro et la direction, illustrant la fermeté prônée par l’entraîneur espagnol. Quelques jours plus tard, le joueur s’est confondu en excuses pour faire son mea culpa.
Al-Ahly a officialisé ce jeudi l’absence de Wessam Abou Ali pour le camp de préparation prévu du 18 au 26 juillet à Tabarka, en Tunisie. Mohamed Youssef, directeur sportif, a indiqué que « cette décision a été prise après consultation avec José Riveiro, entraîneur principal, en raison du fait que le joueur n’a pas effectué les tests physiques, les examens médicaux aux dates fixées, et a manqué des séances d’entraînement sans autorisation ».
José Riveiro, arrivé cet été avec l’ambition d’imposer une discipline stricte au sein de l’effectif, avait prévenu : chaque joueur doit revenir de vacances dans une condition physique irréprochable, avec notamment une limite de poids à respecter. Ce rappel à l’ordre vise à instaurer une culture de la rigueur pour préparer Al-Ahly à une saison où le club ambitionne de retrouver les sommets africains.
Les excuses publiques de Wessam Abou Ali
Face à cette situation, Wessam Abou Ali a pris la parole dans une vidéo publiée sur les réseaux officiels d’Al-Ahly pour présenter ses excuses aux supporters et à la direction. « Je présente mes excuses aux supporters d’Al-Ahly, au président Mahmoud El-Khatib et aux joueurs pour ce que j’ai fait récemment. Je ne demande que l’amour du club et des supporters », a déclaré l’attaquant émirati.
Le joueur a reconnu avoir agi « de manière inappropriée », soulignant sa gratitude envers Al-Ahly : « Al-Ahly est un grand club et j’entretiens avec lui une relation merveilleuse. C’est grâce aux supporters que j’ai atteint ce stade et que j’ai pu profiter de nombreuses opportunités, notamment en remportant de nombreux championnats et en participant à la Coupe du monde des clubs. »
Une volonté de pardon et de retour
Wessam Abou Ali a insisté sur son attachement au club cairote : « J’ai passé les plus beaux jours de ma vie pendant une saison et demie à Al-Ahly, et les supporters m’ont soutenu dès le premier jour. J’avais l’impression d’être dans mon deuxième pays. J’espère qu’ils me pardonneront. J’étais sous la pression familiale et je ne savais pas comment me comporter. »
Conscient que sa situation contractuelle (jusqu’en 2028) dépend désormais des choix de la direction, il conclut avec humilité : « Je remercie Al-Ahly de m’avoir donné l’opportunité de jouer avec eux. Quoi qu’il arrive, je continuerai d’aimer le club. C’est le meilleur club pour lequel j’ai joué, et c’est un honneur de porter ce maillot. »
