Encore un club qui ne s’acquitte pas des arriérés de ses employés,des footballeurs professionnels qui, dans le cas du CSC, représentent l’Algérie à l’échelle continentale.
En effet, une semaine après le débrayage des joueurs du NC Magra et dont la conséquence première était cette lourde défaite subie à El Bayadh (4-0), c’est au tour de leurs homologues du CS Constantine de menacer de faire grève.
Si pour le NCM, le mouvement de grève était déclenché pour recouvrer les salaires impayés, un ou deux selon le président Azzedine Bennacer, ceux de l’équipe phare de Cirta songent à user de ce moyen de pression pour pouvoir recevoir leurs primes de matches.
Incroyable situation pour un club qui paie ses employés au dernier centime et qui leur offre des royalties juste parce qu’ils ont obtenu des résultats positifs (nuls ou victoires). Comme si pour gagner ou réussir un nul en déplacement étaient des missions impossibles et que les salaires versés l’étaient surtout pour justifier l’acte de présence de ses footballeurs professionnels d’un autre acabit.
Cette pratique, verser des salaires et les agrémenter de primes de matches, est singulière.
Ailleurs, le joueur ou l’entraîneur a droit à une prime d’objectif pas des primes pour justifier que le travail est accompli. L’ENTP, filiale de la Sonatrach, aura bien de soucis de trésorerie à résoudre si le CSC venait à remporter tous ses matches.