Coupe de la CAF 2024-2025 : Sans être forcément les meilleurs sur le terrain, les Constantinois, réalistes à souhait, ont su tirer leur épingle du jeu, piégeant leurs hôtes sfaxiens qui, pourtant, ont livré un bien meilleur volume de jeu. Victoire courte (1-0), mais précieuse pour les Constantinois.
Qu’il s’agisse de sélections nationales ou de clubs, les derbies maghrébins sont connus pour être indécis, mais aussi tactiques et disputés. Le derby qui a opposé tout à l’heure le CS Sfaxien au CS Constantine, pour le compte de la 1ère journée de la phase de groupes de la Coupe de la CAF, n’a pas dérogé à cette règle.
Pourtant, il a fallu attendre un petit quart d’heure de jeu pour voir les deux protagonistes entrer progressivement dans le match. Une première mi-temps durant laquelle on n’a enregistré que deux occasions dangereuses. La première a été constantinoise : Zakaria Benchaâ a vu sa frappe puissante passer à côté du poteau sfaxien (14’). La deuxième a été sfaxienne : Achref Habbassi prit le temps de contrôler sa balle en pleine surface de réparation avant d’adresser un tir puissant à mi-volet, dégagé en corner à la limite de la transversale par le portier constantinois, Kheireddine Boussouf (27’).
Ces deux occasions dangereuses et les autres tentatives créées de part et d’autre n’ont pas suffi pour changer la donne et les deux protagonistes de se quitter à la pause sur une parité vierge.
Organisation défensive et efficacité offensive…
En deuxième mi-temps, les Sfaxiens ont livré un volume de jeu fort bien respectable et étaient même plus entreprenants que leurs hôtes. Sauf que les attaquants locaux se sont opposés à une défense constantinoise bien organisée.
Il faut reconnaître aussi que les actions offensives sfaxiennes ont manqué de punch à l’instar de la tentative de Achref Habbassi, pas assez percutant, et qui a vu sa frappe interceptée sans difficulté par le portier adverse, Kheireddine Boussouf (59’).
Organisés défensivement, les visiteurs, moins entreprenants, se sont montrés dangereux sur deux actions. La première a été l’œuvre de Abdelkader Kaibou qui obligea Mohamed Nasraoui à dégager la balle en corner pour éloigner le danger (75’).
La deuxième action a été la bonne : servi depuis le centre du terrain dans le dos des défenseurs par Mohamed Benchaira, Brahim Dib trompa Aymen Dahmen d’un tir puissant à ras de terre (81’).
Il n’en fallait pas plus pour que les Constantinois crient victoire. Le football est parfois cruel. Les Sfaxiens l’ont appris à leur dépens, piégés par des Constantinois qui ont su, tout simplement, tirer leur épingle du jeu.