De retour de suspension après son expulsion contre le Soudan, Adam Ounas a de nouveau écopé d’un carton jaune face à l’Irak mardi. Une répétition qui interroge sur sa gestion émotionnelle en sélection.
La compétition d’Adam Ounas avait très mal débuté. Lors du match inaugural face au Soudan, l’ailier algérien avait été expulsé avant même la pause. Un premier avertissement reçu à la 41e minute, suivi d’un second dans les arrêts de jeu de la première période. En conséquence, les Verts avaient disputé toute la seconde mi-temps à dix, contraints finalement au nul, alors qu’ils semblaient capables de faire la différence.
Suspendu face au Bahreïn, puis remis en selle contre l’Irak
Sanctionné, Ounas avait manqué le deuxième match contre le Bahreïn. Pour son retour ce mardi face à l’Irak, le sélectionneur avait choisi de le ménager en débutant sur le banc, avant de le lancer en seconde période à la place de Yacine Brahim. Un choix logique pour ne pas brusquer le joueur… mais qui n’a pas empêché un nouveau dérapage.
Réinstallé dans le rythme, Ounas a replongé. Dans les ultimes minutes du match, dans le temps additionnel de la seconde période, il reçoit un nouveau carton jaune. Un avertissement de plus, “gratuit”, qui rappelle tristement son premier match et qui relance les interrogations sur sa discipline.
Un problème récurrent ?
Trois cartons en deux apparitions, dont une expulsion, et des fautes souvent commises dans des moments où le calme devrait primer : le cas Ounas devient un fait marquant du tournoi algérien. Le joueur, talentueux, reste précieux dans l’animation offensive, mais ces excès répétés fragilisent son équipe et obligent désormais le staff à s’interroger.





