Alain Gouaméné s’occupe des gardiens de but des Éléphants de Côte d’Ivoire depuis la dernière trêve internationale. Ceci en prélude à la CAN 2023 qu’ils accueillent. Le poste des gardiens de but reste justement l’un des gros chantiers de Jean-Louis Gasset, avec un constat amer et implacable de Gouaméné.
La Côte d’Ivoire a connu de nombreux gardiens de but, dont certains ont su marquer leur passage en équipe nationale. Jean Keita a été l’emblématique gardien de but des Éléphants des années 1960-1970. Facilement reconnaissable avec son éternelle casquette à carreaux blanc-noir, il est d’ailleurs présenté comme l’un des meilleurs de l’histoire de la sélection ivoirienne pour avoir disputé plusieurs Coupes d’Afrique des Nations avec les Éléphants.
Jean Keita a participé aux CAN 1965 en Tunisie et 1968 en Ethiopie, avec à la clé une 3e place, et celle de 1970 au Soudan. Dans son siège se révèle Alain Gouaméné, aujourd’hui entraîneur des gardiens de but des Éléphants. Il a surtout été l’un des grands acteurs du succès de la Côte d’Ivoire qui a remporté sa première CAN en 1992. La Côte d’Ivoire a également connu l’époque de Jean-Jacques Tizie et Copa Barry, vainqueur de la CAN 2015 avec la Côte d’Ivoire.
Cependant, pour Alain Gouaméné, aucun de ces noms, même pas lui, n’a pas été une véritable référence à leur poste en Côte d’Ivoire. Une anomalie qu’il faudra corriger pour les générations futures. « La Côte d’Ivoire n’est pas un pays de gardien de but car il n’y a pas eu de grande référence. Les références de nos joueurs sont des joueurs de champ. On va travailler pour qu’on ait de jeunes joueurs qui souhaitent devenir gardien », a-t-il fait remarquer. Ceci dans un contexte où la Côte d’Ivoire cherche son assurance dans les buts aujourd’hui avec Yahia Fofana, évoluant en Ligue 2 en France.