Après avoir été viré par la Fecafoot, Marc Brys est sorti du silence pour donner sa version des faits. Engouffrée dans une crise qui ne dit pas son nom, la relation entre le président de la Fecafoot Samuel Eto’o et l’ancien technicien Belge de 56 ans n’aura tenu qu’une année et demie.
Le lundi 1er décembre, le comité exécutif de la fédération éjectait Marc Brys. Une crise qui s’était enlisée avec les péripéties des matchs éliminatoires pour le Mondial 2026. Une compétition qui ne verra pas le Cameroun après son élimination en match de barrage contre la RDC. L’ancien sélectionneur trouve cette décision erronée et se dit ciblé personnellement par Samuel Eto’o.
« Il m’a insulté j’ai réagi »
Poursuivant d’autres objectifs selon lui, Marc Brys déclare baisser les armes face à « l’agressivité » et à la « tournure mensongère » de son licenciement. De même, il admet avoir réagi aux attaques verbales du président. Pour lui, le président de la Fecafoot l’avait dans le viseur depuis longtemps. Il déclare avoir beaucoup appris de cette mise à l’écart. Il admet avoir beaucoup appris de cet épisode. « L’objectif d’Eto’o a toujours été de me faire partir le plus vite possible. Dès la première minute, il m’a insulté et j’ai réagi. J’étais trop concurrent pour lui. Cela a été une bonne école. Je le recommande à tout le monde, mais cela ne doit pas durer trop longtemps. J’en ai assez. Il y a trop de négativisme pour bien travailler. J’ai d’autres ambitions que d’être toujours en position de combat. C’est trop agressif, trop mensonger », déclare-t-il.
Nommé par le ministère des Sports camerounais, sans l’accord de la Fecafoot, Marc Brys et Samuel Eto’o étaient toujours restés sur leur qui-vive. Cette relation, qui tenait sur des pincettes, avait créé plusieurs clans au sein du groupe des Lions Indomptables. En juillet, la Fecafoot annonçait le départ de Marc Brys, une information démentie par le Minsep. Une démission du sélectionneur qui a engendré un autre cas en dans les rangs de la sélection. Le changement total du staff et des encadreurs de l’équipe du Cameroun. Ainsi que la mise à l’écart de deux cadres André Onana et Vincent Aboubacar.






