La CAF suit de près l’évolution des travaux de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire. La situation inquiétante dans laquelle se retrouve le Stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé n’a pas laissé l’instance indifférente. Dans une correspondance, elle fait des révélations et met la pression avec de nouvelles recommandations.
La réaction de la Confédération Africaine de Football fait suite au match test qui s’est déroulé le 12 septembre 2023 au Stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé entre la Côte d’Ivoire et le Mali. La rencontre a dû être interrompue en raison de l’inondation de l’aire de jeu par suite de fortes pluies. D’après les experts en pelouses de la CAF, « le problème rencontré au Stade d’Ebimpé est à cause des algues. Les algues ont fait que l’eau reste à la surface, ne lui permettant pas de s’infiltrer dans la zone des racines et dans le gravier, rendant ainsi le terrain injouable ».
Un manque d’entretien qui pose problème
Selon la CAF, le problème qui a causé l’accumulation des algues est principalement le manque d’entretien. Ce que l’instance a voulu anticiper, recommandant au COCAN « l’urgence de signer les contrats d’entretien avec les différents contracteurs spécialisés afin de s’assurer que l’entretien est fait suite aux recommandations des experts de la CAF ». Sauf que le contrat pour l’entretien continu du terrain n’a été reçu par l’entrepreneur que le 08/09/2023, soit quatre jours avant le match Côte d’Ivoire – Mali.
Des recommandations immédiates des experts de la CAF
La Côte d’Ivoire a encore quatre mois pour remettre tout à jour au niveau de ce stade destiné à accueillir le match d’ouverture de la CAN 2023. En ce sens, les experts de la CAF ont fait des recommandations immédiates à suivre par l’entreprise chargée des travaux. Des tests d’infiltration seront ensuite effectués lors de la prochaine inspection pour s’assurer que les travaux effectués ont réussi à améliorer le drainage de surface de tous les terrains. « Comme pour Ebimpe, il est essentiel que tous les contrats de maintenance soient en place pour tous les sites, car l’intensité de la maintenance requise doit continuer d’augmenter à l’approche du tournoi », a également précisé la CAF.