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CAN 2023: Les volontaires, la cheville ouvrière de la compétition

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Impliqués à plusieurs niveaux de l’organisation de la CAN 2023, ils ont contribué au succès de la compétition en faisant convenablement le travail pour lequel ils ont été choisis. Eux, ce sont les volontaires, l’une des chevilles ouvrières de cette CAN 2023. Alors que les matchs sont terminés à Bouaké après la demi-finale qui a opposé le Nigeria à l’Afrique du Sud mercredi dernier, nous avons fait immersion au sein de ces jeunes gens qui ont donné de leur volonté pour contribuer au succès de cet événement continental.

En dehors des forces de l’ordre, les deuxièmes personnes dont le travail est bien visible au cours de cette CAN 2023, sont les volontaires. Sourires aux lèvres, ils nous orientent et nous facilitent l’accès à nos places, et ceux, malgré les caprices de certains supporters. Vu le travail pénible qu’ils effectuent, nous nous sommes intéressés à leur vécu, leur quotidien à travers cette CAN 2023. Afin de mieux apercevoir leurs rôles au cours de la compétition, nous nous sommes entretenus avec Estelle et Mireille Konan, deux volontaires du quartier Ahougnanssou (Bouaké).

Un recrutement dans la transparence

Étudiante en droit, Estelle Konan nous rassure sur le processus de recrutement des volontaires. « Je me suis inscrite sur la plateforme comme beaucoup d’autres jeunes de Bouaké et de la Côte d’Ivoire. Par la suite, nous avons été retenus. Avant la compétition, nous avons suivi une formation. Voilà un peu, nous raconte t-elle tout en démentant les rumeurs d’un quelconque parrainage. Contrairement à ce que les gens pensent, il n’y a pas eu de choix basé sur la connaissance de X ou Y. Moi par exemple, je ne connais personne au sein du Cocan. J’ai postulé, puis j’ai été retenue à l’image de tous les autres. », nous notifie t-elle.

Des propos confirmés par Mireille Konan. « Notre recrutement s’est fait sans l’aide de personne. », affirme l’étudiante en géographie.

Après avoir élucidé ce point d’ombre, elles nous expliquent leurs rôles dans cette gigantesque chaîne. « Tout d’abord, il y plusieurs sous commissions au niveau des volontaires. Les volontaires sont répartis au niveau des fans zones, billetteries, spectateurs, zone accréditation, zones media, etc. Et comme vous je l’avais dit un peu plus haut, nous avons tous suivi une formation en marge de la compétition. Tous les volontaires ont joué tous les rôles avant la répartition. Toutefois, il faut faire une nuance. Ce ne sont pas les volontaires qui fouillent les sacs des spectateurs. Nous n’avons pas cette autorisation. Notre rôle se limite à guider les spectateurs dès leur entrée au stade jusqu’à leur installation. », nous confie Estelle Konan pour qui ce fut une très belle expérience. Elle sort heureuse de ce mois de compétition, car ayant beaucoup gagné.

Une belle expérience

« J’ai beaucoup gagné en expérience. Car cela m’a permis de non seulement me mettre au service des autres, mais de vivre un grand événement comme la CAN. Ça n’arrive pas tous les jours et je suis vraiment heureuse de faire partie des élus. J’ai pu aborder certaines autorités par exemple. Contrairement à ce que beaucoup pensent, ils sont gentils, accueillants et accessibles. », a-t-elle martelé.

Quant à Mireille Konan, elle ne regrette pas un seul instant d’avoir profité de cette opportunité. « Si c’était à refaire, je le referai », lâche t-elle.

Toutes deux étudiants comme la majorité des volontaires, c’était également un moyen pour elles de se faire un peu d’argent. « On s’en sort aussi bien sur le plan financier, même si au début, il n’était pas question d’argent. » , conclu celle qui étudie le droit privé.

Il faut rappeler qu’au niveau des universités, les programmes ont été modifiés afin de permettre aux volontaires étudiants de ne rien rater des compositions et des cours. Après la CAN, tout ce beau monde retrouvera le chemin des cours. La vie reprendra son cours normal en Côte d’Ivoire. À Bouaké, il n’y a plus de match également. Tout le monde a le regard tourné vers Abidjan où se jouent les matchs de troisième place et la finale samedi et dimanche.


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