Au coup de sifflet final de cette rencontre épique entre la Côte d’Ivoire et le Mali (2-1), les populations n’ont pas tardé pour envahir les rues, chantant, dansant, et criant leur joie. Il y a de quoi, puisque la Côte d’Ivoire vient de renverser le Mali dans un scénario hollywoodien et décroche son ticket pour les demi-finales de la CAN 2023.
La Côte d’Ivoire poursuit sa CAN. Passés par tous les états, les Eléphants ont fini par renverser les Aigles du Mali en les battant au bout du temps additionnel des prolongations sur le score de 2-1. Après cette deuxième réalisation survenue vers la fin du match, et synonyme de qualification pour les demi-finales de cette 34è CAN de l’histoire, c’est la liesse à Bouaké. Les bars, les maquis, les restaurants, et autres lieux publics se sont vidés non pas au profit des maisons, mais de la rue. « On vaut rien, mais on n’est qualifiés », « La Côte d’Ivoire n’est pas l’égale du Mali », sont entre autres slogan lancés ça et là dans les rues d’Ahougnanssou, Commerce, et autres quartiers de Bouaké. Sur les grands axes, vuvuzela et klaxon des matériels roulants sont mis à contribution pour agrémenter la fête.
La danse du fameux « coup du marteau » (chanson en vogue actuellement en Côte d’Ivoire), a déserté les bars et maquis pour se danser dans les rues. Petits, grands, hommes, femmes, tout le monde s’y met afin de manifester cette joie qui sommeillait tel un volcan en veille, et qui se réveille. Cela ne pouvait en être autrement lorsqu’on sait que les Eléphants reviennent de très loin, et ce, depuis le début de la compétition.
Cette rencontre aurait pu mal se tourner pour les Ivoiriens, avec un penalty matinal non sifflé, puis un second arrêté. Dans la foulée, Odilon Kossonou écope d’un carton rouge, puis un but assassin encaissé à la 72è minute qui aurait pu les crucifier.