Le processus de paiement des primes aux joueurs de l’équipe nationale de la Guinée, « ne souffre d’aucune ambiguïté ». C’est la clarification faite par le ministère guinéen de la Jeunesse et des sports, après l’affaire de grève du Syli National en Côte d’Ivoire.
La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre vendredi 26 janvier 2024. Celle-ci faisait état du refus des joueurs guinéens de s’entraîner en Côte d’Ivoire alors qu’ils s’apprêtent pour les 8ès de finale de la Coupe d’Afrique des Nations. La raison évoquée était le non-paiement des primes à eux promis avant d’arriver en terre ivoirienne.
Mais 24h après cette information qui a alimenté la toile et des médias, les autorités guinéennes ont voulu mettre les choses au clair. Il n’en est rien de tout ce qui a été avancé, a démenti dans un communiqué le ministère guinéen de la Jeunesse et des sports. « Face aux déclarations persistantes de certains médias faisant état du non-paiement des primes des joueurs du Syli National senior de football en compétition à la CAN 2023, organisée en Côte d’Ivoire, le ministère de la Jeunesse et des sports tient à informer l’opinion nationale et internationale que le processus de paiement desdites primes ne souffre d’aucune ambiguïté », peut-on lire dans le document.
Il était convenu que les primes se paient au fur et à mesure que l’équipe se qualifie, a indiqué le ministère. Cependant, au lieu d’un paiement par carte bleue retenu dans un premier temps, il a été convenu ensuite d’un règlement en cash, a-t-il précisé. De ce fait, 48h après le dernier match du Syli National, les primes étaient « disponibles et prêtes à être distribuées », a affirmé le ministère.
Il a rassuré que toutes les dispositions sont prises pour permettre à l’équipe nationale de compétir dans les meilleurs conditions.
