Avant le match qui oppose dans quelques heures la Côte d’Ivoire au Mali dans le cadre des quarts de finale de la CAN 2023, l’heure est à la sensibilisation à Bouaké. Le préfet de police Maxime Mobio a rencontré dans ce cadre les chefs des communautés afin d’échanger avec eux dans le but de leur faire comprendre l’importance de vivre cette rencontre dans la quiétude.
Ce samedi, à 17h GMT, la Côte d’Ivoire sera aux prises à son voisin le Mali dans un derby électrique. Avant cette explication à élimination directe, le préfet de police Maxime Mobio à tenu à sensibiliser les populations. Pour mieux faire passer son message, ce sont les chefs couronnés qui sont par la même occasion les voix à mainte de faire passer les message même dans les hameaux de Bouaké, qu’il a choisis. Le mot d’ordre est clair : un match dans l’ordre et la discipline.
« Je voudrais m’adresser aux populations de Bouaké, pour leur dire que nous avons un match important. Ce match-là compte pour les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations. Ce match opposera la Côte d’Ivoire au Mali. Il faudrait que la ville de Bouaké qui abrite ce stade puisse accueillir les spectateurs qui viendront d’ailleurs, et cet accueil doit se faire dans l’ordre et dans la discipline. », a lâché Maxime Mobio en conférence de presse pour planter le décor.
« Nous avons sensibilisé les populations afin d’aider les forces de sécurité à sécuriser la ville de Bouaké, à sécuriser les villes environnantes. Et donc les populations sont parties prenantes dans la sécurisation de ces localités là. Nous avons en face de nous un défi, celui de faire en sorte que le match se joue dans un atmosphère apaisée. Cette CAN est la CAN de l’hospitalité, et il faudrait que les populations de Bouaké soit hospitalières dans leurs comportements, dans leurs propos. Il faudrait que les populations de Bouaké puissent donner le meilleur d’elles –mêmes, de sorte à ce que les spectateurs qui viendront d’ailleurs puissent trouver des populations accueillantes, des populations ordonnées, des populations qui sont prêtes à leur ouvrir les bras, de sorte à ce que le match se déroule dans un atmosphère apaisé. », poursuit-il.
« Il y a des tensions qui sont perceptibles. C’est vrai que tout match de football est ainsi, mais il faudrait que les populations comprennent véritablement la nécessité de faire chuter ses tensions là, de sorte à ce que la fête ne soit pas gâchée. », a conclu le préfet de police Maxime Mobio qui met également les hommes des médias à contribution pour un relais efficace et pour réussir la mission.