La Côte d’Ivoire s’apprête à accueillir des supporters d’une passion débordante pour la CAN 2023. Il s’agit de supporters guinéens qui se sont lancés dans un pari fou à quelques jours de la compétition. Ils ont décidé de faire le trajet Conakry – Abidjan à pied pour venir supporter le Syli National.
C’est un défi osé mais qui en vaut visiblement la peine. Personne ne veut se faire compter l’histoire de la CAN 2023. Avec la détermination d’être témoins de l’événement, des supporters guinéens ont pris l’incroyable initiative de rallier Abidjan à pied, depuis Conakry, la capitale guinéenne. Et ils sont bien proche d’atteindre cet objectif. Ils ont déjà parcouru plus de 1000 kilomètres pour être à Duékoué, une ville située à l’ouest de la Côte d’Ivoire, à un peu plus de 6h de route d’Abidjan, ville qu’ils envisagent de rejoindre d’ici le 7 janvier.
Barry Mamadou Khadiou fait partie de ces marcheurs plutôt particuliers. « Nous sommes à duékoué comme ça, on vient de Conakry. Nous sommes des supporters du Syli National de Guinée. Aujourd’hui, ça fait 37 jours qu’on est en train de marcher. On a quitté Conakry jusqu’à Duékoué. Ça fait plus de 1100 kilomètres comme ça, donc il nous reste quelque chose de 500 kilomètres avant d’arriver à Abidjan. Inchallah au maximum d’ici le 12 janvier, on sera à Abidjan mais on est en avance plutôt. On sera là-bas à partir du 7 janvier comme ça », a-t-il expliqué.
L’initiative est saluée par plusieurs observateurs et ces supporters déterminés ne manquent pas de soutien sur leur parcours. « On remercie les Ivoiriens, c’est un peuple vraiment exceptionnel parce que depuis la frontière jusqu’à présent, c’est comme si on était en Guinée. Les gens nous reçoivent avec le sourire. Certaines nous offrent de l’argent donc vraiment merci beaucoup. Donc vous souhaitons que cette CAN soit la meilleure, la plus belle organisation et que Dieu fasse que la Guinée puisse prendre cette première Coupe », a poursuivi Mamadou à leur arrivée à Duékoué. Reste à savoir si le parcours du Syli sera à la hauteur de cette prise de risque tout de même énorme.
