L'incontournable du football africain

CAN 2019 : rencart avec la VAR

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Chez sa reine, le football africain a rencart avec la VAR. En Égypte on joue non seulement une CAN qui à 16, devait se dérouler au Cameroun, mais on glisse surtout sur un terrain encore inexploré sur cette scène.

Historique !

Première édition à 24 participants, la Coupe d’Afrique des Nations de 2019 sera aussi la première à accueillir l’assistance vidéo. Validée le 6 mars 2016 par l’IFAB, International Football Association Board, la VAR démarrera officiellement durant les compétitions du sport roi, le 14 Décembre 2016 au Mondial des Clubs, lors du match opposant l’Atletico Nacional aux Kashima Antlers. Soit un peu plus d’un an avant son atterrissage en Afrique, le 24 Février 2018 à la Supercoupe de la CAF.

Le Wydad Casablanca bat le TP Mazembe (1-0) et précède alors deux autres moments historiques. À savoir la très controversée finale de C1 du 31 Mai 2019 entre l’Espérance de Tunis et le Wydad Casablanca, et le premier quart de finale de la CAN 2019, le 10 Juillet de la même année. Sénégal – Bénin, le début des divisions.

« Je ne suis pas trop fan. Ça peut nous aider comme ça peut nous pénaliser. De toutes les façons, on n’a pas le choix. On va faire avec. Mais on ne va pas se fier à la VAR », avouera le défenseur Sénégalais Salif Sané en conférence de presse, selon des propos relayés par RFI, contredit par le sélectionneur du Bénin. Michel Dussuyer :

« Je dirais que l’utilisation de la VAR est un plus pour le football. Ça vient corriger des injustices, par moment. Je le vois comme un effet positif. Après, un jour ça peut vous servir, et un autre jour ça peut vous desservir… Mais, fondamentalement, je pense que c’est une bonne avancée. J’espère jute que ça va fonctionner jusqu’au bout et qu’il n’y aura pas de problèmes techniques. »

Le corps grossi

Les maux sont lancés. La CAN vient d’acquérir un nouveau facteur de polémiques, essentiel ceci dit à sa bonne santé. Il arrive en quarts pour réduire les injustices et rendre justice. Hélas !

Bien qu’elle connaîtra son premier accroc à la 113e minute de la demi-finale Tunisie – Sénégal avec la main de Gana Gueye dans la surface de réparation, sifflée puis annulée par M. Bamlak Tessema Weyesa, c’est en finale que la VAR fera le plus parler d’elle. Imitant son collègue Éthiopien, le Camerounais Alioum Alioum reviendra sur sa décision après avoir désigné le point de penalty pour un Handball de l’Algérien Adlène Guedioura. Les Guerriers de Djamel Belmadivainqueurs des hommes d’Aliou Cissé (1-0), l’officiel se justifie :

« Mon assistant m’a informé à l’oreillette qu’il y avait main et moi aussi de ma position, de profil, j’avais une idée de main. Mais on ne savait vraiment pas si cette main était anormale et si elle était décollée du corps. J’ai pris la décision de siffler un penalty, mais ensuite, l’assistant de la vidéo m’a envoyé voir l’image. Arrivé là-bas, en même pas une minute, j’ai revu l’image et je suis revenu sur ma décision. Il n’y avait pas penalty, c’était le long du corps. La main n’était pas décollée. Disons qu’il n’a pas, comme le terme technique le dit, « grossi le corps »», ironise le Lion Indomptable du sifflet, sur les ondes de Suelaba Fm 105, heureux de pouvoir compter sur la VAR :

« Dieu merci nous avons une assistance vidéo qui rectifie les choses. C’est important. J’avoue que la main du joueur algérien est la seule décision qui m’a préoccupé lors de la finale. Effectivement il y avait main dans la surface de réparation. Quand il y a une main dans les dix-huit mètres il y a penalty effectivement ».

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